Le bois local : une stratégie en cours d’élaboration pour approvisionner les centres urbains

Mardi 8 Septembre 2015 - 17:00

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Afin de formaliser ce secteur et de rendre disponible le bois de qualité notamment sur le marché local, le ministère de l’Économie forestière et du Développement durable, grâce à l’appui technique et financier du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), a organisé le 8 septembre à Brazzaville un atelier consultatif visant à doter le Congo d’une stratégie nationale de distribution du bois transformé.

Pour s’approvisionner en bois produit en République du Congo, les commerçants et consommateurs ont recours aux sillages informels issus de l’exploitation illicite du bois. D’autres, par contre, utilisent des déchets des industries formelles qui n’entrent pas totalement dans les productions enregistrées. « Le principal enjeu de l’élaboration de cette stratégie est de rendre disponible et permanent le bois transformé au Congo dans les grands centres urbains tels que Brazzaville et Pointe-Noire », a indiqué le directeur de la Valorisation des ressources naturelles, Maixon Guillaume TabakaJustifiant la cherté du bois au niveau local, ce dernier a souligné que le prix de vente est relatif au coût d’acheminement du produit depuis les zones de productions jusqu’aux consommateurs final.

Le représentant résident adjoint du Pnud au Congo, Mohamed Abchir, intervenant dans le même sens a indiqué : « La problématique de la distribution du bois transformé est une préoccupation qui fait appel à plusieurs départements sectoriels, notamment celui des travaux publics, des transports et bien d’autres qui impactent sur le prix au niveau du consommateur».

Notons que le travail engagé intègre la volonté du gouvernement congolais, qui ambitionne de transformer plus de 80% de son bois brut sur place, en vue de  satisfaire le marché local et d’arrimer l’offre à la demande. Rappelons que  le territoire national congolais est couvert de 65% de forêts inégalement réparties. Cependant, la quarantaine de sociétés forestières évoluant dans ce secteur préfèrent vendre leur production à l’extérieur. Une situation qui constitue un handicap non seulement pour le marché local mais également pour l’économie du pays.

Lopelle Mboussa Gassia

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