La FAO sollicite l’expertise foncière

Dans le cadre des préparatifs de l’atelier qu’organisera la FAO du 5 au 7 octobre prochain, la représentante de l’institution onusienne a sollicité l’expertise foncière.

L’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture(FAO) a pour objectif principal de renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des peuples, tel celui du Congo. Ainsi, pour donner à manger, il faut produire. Et  la nourriture  provient des espaces terrestres comme lacustres. D’où la prise en compte des questions foncières pour mettre en place une politique conséquente, impliquant tous les acteurs concernés.

Madame le représentant de la FAO, Suze Percy Filippini a echangé le 9 septembre à Brazzaville, avec le ministre des Affaires foncières et du domaine public, Pierre Mabiala, sur ces questions.

« Les questions foncières sont importantes pour l’aspect alimentaire et nutritionnel. Les aspects qui nous intéressent sont les terres, les forêts, tout ce qui est élevage aussi », a indiqué Suze Perey Filippini.

Ainsi, le but de l’atelier est d’entreprendre des réflexions, regarder ensemble tout ce qui est directive volontaire. La FAO à travers son comité de sécurité alimentaire a pu mettre en place puis adopter cet outil appelé « directives volontaires ». Le Congo ayant entrepris d’énormes efforts dans le domaine de la réforme foncière, la FAO compte sur cet acquis pour continuer la réflexion et renforcer la gouvernance foncière.

« Cet atelier sera l’occasion pour tous les partenaires, institutions impliqués de près ou de loin dans les questions foncières de se retrouver et de réfléchir, de voir dans quelle mesure les éléments de ces directives volontaires peuvent être appliqués et aussi de définir les actions à entreprendre dans le futur », a conclu le fonctionnaire onusien.