L e RDHD fait le point de la réunion de BrazzavilleMercredi 25 Février 2015 - 15:00 Le Réseau développement humain durable (RDHD) a réuni ses membres le 22 février à Loandjili dans le 4earrondissement de Pointe-Noire. Assemblée générale au cours de laquelle les participants ont été édifiés sur les décisions de la réunion de Brazzaville concernant le CACO-REDD+.
Sous la direction de Majep Obama, écologiste-chercheur, coordonnateur REDD+Kouilou-Pointe-Noire, les membres des panels REDD+ Kouilou-Pointe-Noire, les femmes-leaders REDD+ du RDHD Kouilou et Pointe-Noire et les membres des ONG du RDHD ont été édifiés sur les conclusions de ces assises, trois ans après la dernière réunion du 27 janvier 2012. Lors de la réunion de restitution de Pointe-Noire, les participants (venus de Pointe-Noire et du Kouilou) ont dénoncé la gestion peu orthodoxe des membres du comité de pilotage et de l’exclusion dont-ils sont souvent l’objet, sans oublier la léthargie dudit comité qui, trois ans durant n’a organisé aucune assemblée générale. Puis, ils ont apporté des amendements aux documents, notamment sur l’avant-projet de la charte et du règlement intérieur. Aussi, le RDHD a t-il suggéré que dorénavant tous les membres de CACO-REDD+ doivent, pour cause d’équité et de transparence assurer à titre rotatif les missions et autres activités de représentation. En cette 2015, le comité de pilotage aura seize membres hormis ceux des départements. Chaque département aura en effet, un délégué qui siégera au comité national de pilotage lors de la constitution des CACO-REDD+ départementaux. Signalons que la composition du Comité de pilotage issu de la réunion du 27 janvier 2012 se présentait comme suit : Sociétés civiles 13 membres avec quatre représentants des départements (Sangha, Bouenza, Lékoumou et Kouilou). La représentativité des populations autochtones était de sept membres. Le Processus REDD+ (réduction d'émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et la dégradation forestière et le rôle de la conservation, de la gestion forestière et de l'accroîssement des stocks de carbone) a été mis en œuvre depuis 2008 en République du Congo, afin de garantir la gestion durable de ses forêts.
Hervé Brice Mampouya Légendes et crédits photo :la forêt de Dimonika dans le Kouilou
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