Karaté : les encadreurs édifiés sur les méthodologies d’entraînement

Mardi 26 Novembre 2013 - 16:58

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Après avoir relevé le niveau des encadreurs des clubs, les initiateurs de cette formation comptent sur les techniciens, les premiers à être en contact avec les athlètes, pour poursuivre le travail et améliorer les performances des athlètes congolais

Le département de formation de karaté multiplie les initiatives pour que le Congo, qui abritera en 2015 les Jeux africains, exige de ses athlètes notamment les karatékas, de meilleures performances. Il a organisé, du 23 au 24 novembre, un stage de méthodologie d’entraînement et de sensibilisation aux bases du développement du sport, dans le but d’élever le niveau des encadreurs des clubs afin que ceux-ci favorisent l’émergence de leurs protégés. « Lorsque l’on parle des bases de développement du karaté, nous pensons notamment à la manière de les transmettre aux athlètes pour qu'ils puissent les utiliser. C’est cela que nous sommes en train d’expliquer aux encadreurs techniques », a expliqué Me Ernest Guy Moungallet.

Au cours de cet atelier, les participants ont été édifiés sur le rôle combien important de la préparation physique dans la formation d’un athlète de haut niveau. Ils ont, par ailleurs, été instruits sur le principe de surcharge en vue d'aider un athlète à développer sa force physique, au moyen par exemple de 50 à 100 pompes minimum. « La condition physique est très importante pour un athlète qui aspire au haut niveau ; citons les pompes, les abdominaux, l’endurance, la résistance et la force », a-t-il poursuivi. Et d'ajouter : « Au karaté, il s'agit de ne pas être touché mais touché avant l’autre. Avant on pensait que pour être un bon karatéka il suffisait d’être fort physiquement. Car en frappant le coup, il pouvait gagner. Actuellement, il faut concilier le physique à la technique. Si sur le plan énergétique, l’athlète ne donne rien, on ne peut attendre de lui puisque le combat dure 3 à 4 minutes. »

La préparation au karaté est devenue scientifique. C'est pourquoi Me Ernest Guy Moungallet et Valère Koubikana souhaitent étendre cette formation dans les autres départements du pays, en vue de rompre avec les anciennes méthodes d’entraînement et rendre plus compétitifs les karatékas congolais. « Au début du cycle, lorsque vous formez un athlète, il faut le faire en tenant compte de la dimension internationale. L’athlète est comme un soldat. Il doit être prêt tant pour les compétitions nationales que pour les compétitions internationales », a conclu Me Ernest Guy Moungallet.

 

 

James Golden Eloué

Légendes et crédits photo : 

Les encadreurs suivent une formation. (Photo DR)