Justice : le Congo réitère sa volonté d'assurer la protection des droits de l'homme

Samedi 9 Décembre 2017 - 14:15

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L'engagement du gouvernement a été réaffirmé, le 10 décembre à Brazzaville, dans son message à l’occasion de la célébration du 69e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme.

 

Par le biais du ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones, Ange Aimé Wilfrid Bininga, le gouvernement a une fois de plus réaffirmé sa ferme volonté de continuer à protéger les droits et libertés des citoyens. Le message rendu public souligne que, ces dernières années, des progrès considérables ont été enregistrés en matière de protection des droits de l'homme.

« Au plan national, le cadre juridique et institutionnel de promotion et de protection des droits de la personne humaine a été amélioré et enrichi par le renforcement du système national de protection des droits de l’homme, avec la pleine participation des acteurs publics et privés œuvrant dans le domaine », a indiqué Ange Aimé Wilfrid Bininga.

 Le Garde des sceaux s’est référé aux textes règlementaires qui garantissent la promotion et la protection des droits de l’homme au Congo, en premier la Constitution. Cet ensemble de lois, a-t-il soutenu, constitue un instrument juridique fondamental d’adhésion aux valeurs universelles de paix, de liberté, d’égalité, de justice, de tolérance, surtout aux vertus de partage et de dialogue.

Cette loi fondamentale garantit à chaque citoyen tous les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels et prend en compte le caractère sacré de la personne humaine ainsi que le droit à la vie. Elle assure aussi, a poursuivi Aimé Ange Wilfrid Bininga, la protection des minorités nationales et des catégories sociales vulnérables ainsi que la liberté de croyance. La Constitution, a-t-il ajouté, interdit et proscrit formellement la torture.

Parmi des progrès enregistrés, le ministre de la Justice a noté également la création de plusieurs institutions nationales et l’augmentation croissante du nombre des ONG de défense et de promotion des droits de l’homme.

Au plan international, le ministre a relevé que le Congo est connu pour sa volonté de protéger les droits et libertés fondamentales des citoyens. C’est ainsi qu’il a ratifié la quasi-totalité des conventions et traités internationaux relatifs aux droits de l’homme.  Le pays, a-t-il indiqué, a participé et siégé au sein de plusieurs institutions internationales et régionales qui œuvrent à l’amélioration de la situation des droits de l’homme au niveau mondial. Il s’agit notamment du Conseil de sécurité des Nations unies, la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, ainsi que les organes du Bureau international du travail, de l’Unicef et de l’Organisation internationale des migrations.

« Ces efforts ont valu à notre pays d’être membre du Conseil des droits de l’homme des Nations unies le 20 mars 2011-2013, puis un second mandat couvrant la période 2015-2017 », a conclu Ange Aimé Wilfrid Bininga.

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

Le ministre de la Justice, Aimé Ange Wilfrid Bininga (Photo Adiac)

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