Journée internationale de la douane : les pays membres de l’OMD invités à partager leurs expériences sur le numériqueMardi 26 Janvier 2016 - 18:45 Afin d’atteindre leurs objectifs en matière entre autres, de perception des droits de douanes, de contrôle des marchandises, du commerce transfrontalier et de lutte contre la criminalité, les pays membres de l’Organisation mondiale des douanes (OMD) sont appelés à partager leurs expériences en matière de Technologie de l’information et de la communication (TIC). Le secrétaire général de l’OMD a formulé cette recommandation dans son message lu par son représentant, Samson Bilania, à l’occasion de la journée internationale de la douane, célébrée le 26 janvier, à Libreville, au Gabon sur le thème : « douane numérique pour un engagement progressif ». « Cette année, la journée internationale de la douane marque le lancement du numérique par l'OMD. En 2016, les administrations des douanes sont encouragées à promouvoir la manière dont elles tirent profit des Tic », a indiqué le secrétaire général de l’organisation dans son message. « En tant que communauté douanière, nous lançons un signal clair, celui de notre aspiration à continuer de développer des solutions et des services numériques afin de faciliter la vie des opérateurs commerciaux et des autres services publics présents aux frontières », a-t-il ajouté. Prononçant l’allocution d’ouverture à cette cérémonie, la ministre déléguée du Développement durable et de l’économie, de la promotion des investissements et de la prospective du Gabon, Marie Julie Bilogo-Nzendong, a souligné qu’afin de se moderniser et constituer véritablement un vecteur de développement au profit de la sous-région, les administrations des douanes doivent œuvrer ensemble. Pour sa part, le directeur général des douanes du pays hôte, Alain Ndjoubi Ossamy, a déclaré que cette célébration marque la volonté des administrations douanières de ladite communauté économique, d’harmoniser leurs stratégies afin de converger vers les mêmes objectifs via la mutualisation des efforts et des compétences, afin de mieux répondre aux exigences de plus en plus croissantes de la mondialisation et du commerce international. « Il faut donc, dès maintenant et plus que jamais, innover, de manière pratique et progressive. Nos programmes de modernisation doivent mettre un accent particulier sur le rôle central des technologies de l’information. C’est cet outil qui constituera le moteur de performance de nos administrations et nous permettra de rendre transparentes nos procédures réglementaires et décisionnelles », a-t-il déclaré. Notons que les Tic sont omniprésentes dans l’environnement douanier. Car, elles viennent au recours à des systèmes de dédouanement automatisés et à la gestion des risques. De la validation au traitement des informations jusqu’aux procédures finales de leur approbation, les Tic sont très sollicitées, souligne- t-on. Jouant un rôle essentiel dans l’intégration sous- régionale et le développement des Etats, la douane constitue un élément majeur de coopération économique et permet aux Etats de disposer d’un tarif extérieur commun et d’un préférentiel généralisé. Initié par l’OMD, la journée internationale de la douane constitue une opportunité pour la communauté douanière internationale, de mener des réflexions visant à dégager des orientations innovatrices pour une meilleure contribution de la douane au développement des Etats. Pour soutenir ses membres dans leurs efforts, l’OMD a mis au point de nombreux instruments, outils et applications. Elle a récemment entrepris un exercice de cartographie afin de se faire une idée plus précise de ces outils ainsi que leur emploi. Dans les mois à venir, l’OMD prévoit de poursuivre la sensibilisation en vue de pérenniser les bonnes pratiques dans des domaines divers tels : la gestion du changement, les politiques de ressources humaines et la gestion de l’information. Rappelons que cette célébration conjointe qui se fera désormais de manière rotative, a été agrémentée par une parade militaire des troupes douanières de la RDC, du Congo et du Gabon. De notre envoyée spéciale à Libreville, Lopelle Mboussa Gassia Notification:Non |