Jiu-Jitsu : le premier vice-président de la fédération conteste sa suspension

Mardi 10 Février 2015 - 13:00

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Maitre Bériche Djoubé s’oppose à la sanction prononcée contre lui par le président de la Fédération congolaise de Jiu-jitsu et Self défense (Fécoju-Self), René Serge Blanchard Oba. Il qualifie la décision d’illégale.

« Je ne peux pas être sanctionné pour n’avoir rien fait », a déclaré le premier vice-président de la Fecoju-Self), Bériche Djoubé. C’en est là une réponse de l’intéressé à la décision n°003/2015 de la Fecoju-self portant sa suspension. « (…) Vu l’assemblée générale constitutive élective du 4 octobre 2014, vu la conclusion du bureau exécutif fédéral en date du 23 janvier 2014, le président décide de suspendre monsieur Djoubé Ngoh Bériche Chanel de ses fonctions pour fautes graves jusqu’à l’assemblée générale ordinaire », souligne la décision signée par le président de la fédération, René Serge Blanchard Oba, le 23 janvier 2015 à Brazzaville.

Incohérence de la décision

Pour le premier vice-président suspendu, la décision qui le sanctionne relève des incohérences qui la discréditent. Le document indique que la décision a été prise en compte, entre autres, de l’assemblée générale constitutive du 4 octobre et de la conclusion du bureau exécutif en date du 23 janvier de la même année. Or, selon Me Bériche Djoubé le bureau exécutif ne pouvait pas exister en janvier alors que l’assemblée ayant permis de mettre en place ledit bureau s’est tenu en octobre. « La Fecoju-self existe depuis quatre mois. Comment la même structure pouvait-elle tirer une conclusion huit mois avant son existence », s’est-il interrogé.

Par ailleurs, le premier vice-président de la Fécoju-Self a été élu lors de l’assemblée générale constitutive  du 4 octobre 2014. « Normalement, ce n’est qu’en assemblée que je pouvais être déchu si seulement j’avais commis des fautes graves telles qu’évoquées dans cette décision et non selon la volonté unilatérale du président de la Fédération qui d’ailleurs a procédé à la nomination des membres du bureau exécutif à nos postes», à en croire Bériche Djoubé qui a révélé ne pas être le seul à subir ce sort. Certains ont été suspendus comme lui, d’autres par contre ont été affectés à d’autres postes : le trésorier général est désormais membre.

Une procédure judiciaire en vue

Pour tirer l’affaire au clair, le premier vice-président suspendu envisage de saisir la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Sport. « Nous avons déjà écrit au ministre des Sports et de l’éducation physique, Léon Alfred Opimbat. (…) Nous attendons que le problème soit résolu en toute sportivité », a-t-il indiqué avant de souligner qu’il est prêt à répondre, devant les structures habiletés, sur les accusations portées contre lui.

 

 

 

Rominique Nerplat Makaya

Légendes et crédits photo : 

Photo : Me Bériche Djoubé, le suspendu Crédit photo Adiac