Investissements : un travail énorme à réaliser sur le climat des affaires en 2018

Vendredi 9 Février 2018 - 17:21

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Neuf ans déjà que la RDC est engagée dans un vaste processus d’amélioration de son environnement des affaires. Dès le départ, les différents organes techniques du gouvernement ont insisté sur la durée nécessaire à la maturité des réformes engagées.

La RDC expérimente ses réformes depuis 2009 et les autorités congolaises veulent de leur mise en œuvre effective par les services concernés. Il s’agit des réformes systémiques qui touchent les systèmes, les procédures et les méthodes. Mais beaucoup reste à faire pour améliorer durablement le climat des affaires et des investissements. Pour 2018, plusieurs options semblent se dessiner au niveau des institutions du pays. Kinshasa projette des actions d’envergure dans plusieurs domaines : résistance des services publics, faible appropriation institutionnelle, faible communication sur les mesures et impunité. Plusieurs réformes initiées au niveau décisionnel ne sont tout simplement pas connues des administrations concernées. D’où les réserves à recourir directement à des méthodes fortes ou sanctions.

De nombreuses actions sont prévues pour faire connaître et faire valoir toutes les réformes. D’une pierre deux coups, l’idée est aussi de présenter le pays comme une destination idéale pour les investisseurs tant nationaux qu’internationaux. Après les forums nationaux sur le climat des affaires et la fiscalité en RDC, une grande journée porte ouverte est annoncée pour le mois de mars au niveau de l’Agence nationale de promotion des investissements (Anapi). Une information déjà reprise sur le site web de l’organe conseil du gouvernement en ce qui concerne la promotion des investissements. L’on parle déjà de trois jours d’échanges sans tabous, soit du 1er au 3 mars, avec le concours des institutions partenaires comme la Banque mondiale et la Banque africaine de développement. Les organisateurs ont prévu des échanges directs entre le monde des affaires et les différents services concernés par les réformes. Ce contact permettra de sensibiliser et de vulgariser les différentes mesures initiées par le gouvernement de la République à toutes les parties prenantes.

Kinshasa continue de penser que les efforts consentis, année après année, dans le cadre de l’assainissement de son climat des affaires, ne sont pas pris en compte tant par le secteur privé congolais que par la Banque mondiale, à travers ses différents rapports Doing business.

Laurent Essolomwa

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