![]() Investissements : premier forum Agoa en Afrique centraleJeudi 5 Février 2015 - 18:45 Il se tiendra du 29 au 31 août à Libreville, la capitale du Gabon, au même moment qu’un autre grand rendez-vous africain : la quatrième édition du New York forum Africa (Nyfa). Présenté comme l’un des premiers rassemblements économiques africains du genre, le Nyfa est l’un des grands évènements panafricains dans l’agenda 2015. Il a été décalé pour coïncider avec le quatorzième forum Agoa. Ce dernier est une initiative américaine visant à développer les échanges commerciaux entre l’Afrique subsaharienne et les États-Unis d’Amérique. Pour ces deux rencontres internationales d’envergure sur le sol africain, l’on projette des retombées intéressantes du fait de la présence des centaines de décideurs économiques et politiques à Libreville au cours de ces jours de discussions et de débats. Les premiers chiffres avancés font état de la présence de plus 1500 décideurs économiques et politiques. Mais il y a un élément qui apporte un caractère stratégique à ces deux évènements internationaux : la baisse des cours du pétrole. Comme les dirigeants africains l’ont reconnu, cette nouvelle donne doit être prise en compte plus sérieusement. l'idée est de poursuivre les efforts d'augmentation des investissements dans des projets d’infrastructures. Pour le Gabon, le continent africain devrait davantage s’impliquer dans la diversification économique de manière à réduire significativement sa dépendance aux revenus pétroliers. D’où les dirigeants de la région trouveront une nouvelle occasion de réaffirmer tout l’intérêt de développer les échanges commerciaux avec l’ouest. Cela demandera de drainer des nouveaux investissements. Le thème de l’énergie sera au centre du grand débat sur les enjeux de développement de l’Afrique. Comment encourager un dynamisme économique ? Comment créer des opportunités dans le secteur de l’énergie, de l’entrepreneuriat, de la création d’emploi et de la diversification de l’économie ? Voilà autant de questions qui ne manqueront pas de trouver des réponses au cours de ces travaux. RDC-Angola : compromis sur le pétrole Selon une information rapportée par l’agence angolaise, un accord aurait été trouvé entre la Société nationale angolaise des hydrocarbures et la société nationale Cohydro de RDC sur l’exploitation conjointe des hydrocarbures dans le cadre d’une Zone d’intérêt commun (ZIC). Des documents officiels ont été signés à cet effet le 3 février à Luanda, la capitale de l’Angola. Cet accord définit les termes des activités d’exploration et les principes généraux appelés à organiser le futur contrat de partage de production(CPP). Le gouvernement a pris l’option de conclure systématiquement des contrats de partage de production (CPP) en se référant à des options chiffrées claires. Il est important de songer aujourd’hui à développer d’autres bassins après l’épuisement progressif du Bassin côtier qui produit actuellement l’essentiel de la production nationale très faible (moins de 40 000 barils/jour). Avec la chute des cours du pétrole, la RDC avait annoncé une baisse de ses recettes mobilisables. La réponse à cette situation a été très vite de mieux encadrer les dépenses publiques. Une précaution qui inquiète nombre d’experts car il participe à créer une stabilité illusoire du cadre macro-économique.
Laurent Essolomwa |