Investissements : le Congo terre d’opportunités

Mardi 16 Juin 2015 - 17:00

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La République du Congo compte sur ses dispositions naturelles de terre propice pour bâtir une économie forte et s’insérer dans le concert de l’économie mondiale. Elle invite les entreprises internationales à apporter leur expertise pour l’aider à redorer son blason.

Le  Congo organise en novembre prochain, à travers le centre d’appui au développement congolais, un forum intitulé « Investir au Congo Brazzaville 2015 » (ICB 2015), pour faire part de sa détermination et informer sur la nécessité de faire les affaires dans ce pays.

Prélude à cet évènement, la direction générale de l’économie et d’autres partenaires procéderont, dans deux jours, au lancement officiel des préparatifs du Forum ICB 2015. Un autre évènement, en marge du forum est prévu en octobre, portant sur le trophée d’excellence des entreprises. Une initiative au cours de laquelle seront primées les meilleures entreprises au Congo sur la base d’un certain nombre de critères.

Le Congo se prépare au Forum ICB déjà avec l’élaboration d’un document illustrant pour présenter le pays sur 180 pages. En effet, la plupart du temps, les informations distillées à travers le monde sur le Congo sont désuètes et ne reflètent pas toujours la réalité. La direction générale de l’économie a, à cet effet publié un document de référence intitulé « Investir au Congo, Atouts, potentialités d’affaires ».

Le document qui servira de cadre de référence au Forum  sera mis à la disposition des participants. Il incite les hommes d’affaires, partenaires étrangers à venir investir au Congo, indiquant que le pays a créé les conditions de base pour s’y intéresser. Il s'agit principalement des conditions physiques  avec notamment la construction des infrastructures (route, barrage électrique, fibre optique, etc.).

Toutefois, la direction générale de l'économie souligne que  les conditions administratives à travers quelques réformes institutionnelles restent à diligenter.

Ainsi, la République du Congo peut vivre du simple transit à travers le seul port autonome de Pointe Noire. Cependant des efforts doivent être consentis dans la réhabilitation du chemin de fer et des routes, de manière à ce qu’ils soient dans leur condition optimale d’exploitation. De la sorte,  le Congo sera pressenti tête de pont pour les entreprises.

« L’intérieur doit s’adapter par une réhabilitation à la hauteur de répondre aux sollicitations du port. La route elle seule ne peut pas supporter le tonnage que déverse le port. L’Etat congolais ne peut pas tout faire seul. Nous allons demander aux investisseurs de nous aider dans le cadre d’un partenariat public-privé », a souligné le directeur général de l’Économie, Michel Niama.

Autre fait, le plan national de développement 2012-2016 ouvre d’importantes perspectives d’investissements dans des filières, identifiées de véritables réservoirs de croissance et d’emploi. Il s’agit de: l’agriculture et l’agro-industrie, la forêt et l’industrie du bois, les mines, les hydrocarbures, le bâtiment et travaux publics et la construction, le tourisme et l’hôtellerie ou encore les services financiers.

Sur ce chapitre, concernant le premier grappe identifié, la brochure insiste sur la position géographique du Congo, un pays situé sur l’Equateur, lui faisant bénéficier la probabilité d’être toujours sur le marché toute l’année avec ses produits agricoles.

Cela est possible car le Congo s’est doté d’aéroports internationaux à travers le territoire national qui peuvent servir (à vocation cargo) de sortir de la marchandise, avec le moyen de transport le plus rapide, surtout avec des produits frais.  Le Congo  regorge 40. 000 km d’espace d’eau, propice à l’activité aquacole, non encore exploitée. Une disposition qui peut le faire devenir exportateur de poison d’eau douce, en évacuant la production vers un aéroport.

Les industries de transformation de bois ne se limitent qu’au premier stade de transformation. Déjà le pays est très loin du compte qui revient à avoir 85% de transformation et 15% d’exportation. Le bois est une richesse pérenne question de respecter les règles d’exploitation.

« Il n y aura pas de développement tant que nous sommes vendeurs de matière première. Nous devons penser à la transformation, vanter les infrastructures de base mise en place pour permettre aux entreprises de s’installer et de faire du bénéfice, développer l’économie et apporter de la valeur ajoutée au Congo », a éclairci le directeur général de l’économie.

Notons que la République du Congo est un pays où tout est encore à défricher dans les domaines économiques. L’aide des investisseurs est vivement souhaitée pour la transformation économique du Congo qui peut se reposer sur cet avantage de terre propice pour les affaires.

Nancy France Loutoumba

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