Investissements: des chinois entrevoient la construction des parcs industriels au Congo

L’objectif de cette rencontre, expliquent les deux parties, vise à présenter les contours du grand projet destiné aux quatre zones industrielles notamment d’Oyo-Ollombo, Ouesso, Brazzaville et Pointe-Noire, et à faire le point sur leur partenariat notamment les conditions d’exécution et de financement de cet ambitieux projet.

Pour la Cgcoc Group spécialisée dans la conception, le suivi et le financement des grands projets de développement, la vision des investisseurs chinois est d’accompagner le Congo dans sa marche vers l’émergence à l'horizon 2025. « Nous avons beaucoup d’expériences dans la réalisation de ce type de projet. Tous les parcs industriels notamment celui d’Ethiopie que nous avons construits, ont été réalisés et financés par les banques chinoises. C’est pourquoi, nous avons invité le ministre chargé des Zones économiques spéciales, à visiter le parc industriel que nous avons construit en Ethiopie avant de nous engager au Congo », a déclaré au sortir de l’entretien Li Zhi, superviseur du Marketing à Cgcoc Group.

En effet, ce projet des parcs industriels cible essentiellement les zones économiques, où seront érigés, des entreprises basées sur les énergies renouvelables, la logistique, les transports, la métallurgie, le secteur du bois, les plastique et verrerie, le raffinage du pétrole, les produits chimiques, des sites touristes... Le ministre Akouala Atipault insiste sur le fait que ces projets pourront créer des opportunités d’emplois et contribuer à la diversification de l’économie congolaise.

« A Brazzaville, ils vont générer quelque 21.000 emplois à l’horizon 2020, plus de 70.000 d’ici 2030 à Pointe-Noire, et plusieurs milliers d’embauches à Ouesso, Oyo et Ollombo. Les zones économiques vont diversifier notre économie, soit 40% de PIB hors pétrole », a précisé le membre du gouvernement. Pour cela, « Entre septembre et octobre, je ferai le déplacement d’Ethiopie pour visiter le parc industriel, avant de signer l’accord. Nous faisons confiance à cette société chinoise qui a une expérience mondialement reconnue, car les travaux seront financés par les banques chinoises. », a-t-il conclu.