Infrastructures et équipements de transport : plusieurs réalisations dans le cadre du Projet de transport multimodal

Dans le secteur ferroviaire, le Projet de transport multimodal (PTM) a notamment facilité, pour un montant de 105 millions de dollars américains (USD),  la réhabilitation de 1493 km de voie ferrée à la Société nationale de chemin de fer du Congo. Avec ces travaux, il est vivement espéré le retour du trafic minier sur le rail.

Aussi le projet a-t-il permis l’acquisition et la mise en service déjà de 38 locomotives neuves pour un prix total de 65 millions USD, dont dix-huit sur financement de la Banque mondiale et vingt sur financement du gouvernement. La mise en service de ces locomotives, note-t-on, a considérablement réduit les temps de rotation ainsi que le temps de séjour des wagons aux principales gares de cent à trente jours. « Ainsi, les charges restantes à ces gares sont extrêmement réduites par rapport à la situation avant », a précisé la cellule de gestion de ce projet dans un document.

Le PTM a également permis de reconstruire ou de réhabiliter 320 wagons commerciaux, en plus de 280 wagons supplémentaires qui sont en cours de réhabilitation ainsi que l’acquisition des pièces de rechange stratégiques d’accompagnement pour le matériel roulant.

Pour les voies fluviales, le projet a réalisé notamment des études techniques de reconnaissance des voies d’eau navigables sur 4041 km et la production des albums de navigation ; la logistique (signaux) pour le balisage des voies navigables étudiées; la réhabilitation d’un baliseur (Mongala) pour les travaux de balisage à entreprendre sur le bief moyen (en cours au chantier naval de la Régie des voies fluviales); l’acquisition de deux baliseurs type affluent pour les tronçons des voies navigables Kindu-Ubundu et Kongolo-Bukama (analyse des offres en cours); l’acquisition de deux vedettes hydrographiques équipées d’instruments bathymétriques pour localiser et guider les travaux de dragage du bief maritime du Fleuve Congo (livrées et en attente d’équipements à terre de communication données) ; l’aménagement d’une salle d’attente et des zones de passage et contrôle documentaire au Beach Ngobila (inauguration avant septembre 2016).

En ce qui concerne les voies aériennes, l’on peut mettre à l’actif de ce projet la fourniture et l’installation d’un système de gestion et de surveillance de l’espace aérien national (Kinshasa, Mbandaka, Kisangani, Ilebo et Lubumbashi); la fourniture et l’installation des équipements d’aide à la navigation aérienne à l’aéroport international de N’Djili; l’étude sur l’implantation d’une zone fret à l’aéroport de N’Djili; l’étude sur le développement de vingt aéroports secondaires ainsi que, dans un avenir proche, la modernisation complète de l’aéroport international de Goma dont la longueur totale de la piste d’atterrissage devra être portée à 3 mille mètres, avec l’élargissement de son aire de stationnement (tarmac), le réaménagement de son aérogare, la construction d’une tour de contrôle appropriée, le balisage lumineux, la clôture de l’aéroport, la fourniture et installation d’une sous-station électrique ainsi que la fourniture d’un véhicule anti-incendie et outillages pour sapeurs-pompiers. Le PTM, comme tous les autres projets de ce genre, d’ailleurs, est un projet du gouvernement congolais financé par la Banque mondiale.