Hydrocarbures : l’inauguration du projet Moho Nord dans sa phase 1 bis ouvre un nouvel horizon dans l’industrie pétrolière au Congo

Samedi 12 Décembre 2015 - 16:15

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Le lancement de la mise en production du projet Moho Nord dans sa phase 1 bis et la pose de la première pierre de l’université catholique du Congo ont eu lieu le 11 décembre en présence de Denis Sassou N'Guesso,  président de la République, des membres du gouvernement, de Patrick Pouyanné, directeur général du Groupe Total et de plusieurs autres autorités.

Le lancement du projet Moho Nord dans sa phase 1 bis au Boulevard Loango à Pointe-Noire est une étape importante dans l’industrie pétrolière du Congo, car ce projet intègre le plus grand projet jamais réalisé à ce jour au pays : le gigantesque Moho Nord qui associe Total E& P Congo,  Chevron Overseas Limited et la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC).

 « Le champ pétrolier Moho Nord phase 1 bis ouvre pour le Congo de nouvelles perspectives pour  notre ville qui en tirera de réels bénéfices en termes de création d’emplois  directs et indirects , d’accélération de la croissance, de la consommation et d’élargissement des impôts », a dit Roland Bouiti viaudo, député-maire de la ville de Pointe-Noire en souhaitant la bienvenue à ses hôtes.

Patrick Pouyanné a axé son adresse sur le partenariat pérenne et durable né d’une ambition commune de travailler au développement industriel du Congo et à la valorisation de ses nombreuses ressources énergétiques. « L’accord signé en 2012 avec la République du Congo a permis à Total avec ses partenaires Chevron et  la SNPC de lancer l’ambition de développement de Moho Nord avec sa phase 1 bis que nous inaugurons aujourd’hui. C’est le plus grand projet jamais investi au Congo. Ces réserves s’élèvent à 500 millions de barils de pétrole. Plus de 10 milliards de dollars d’investissements et une capacité de production de 140. 000  barils par jour. 45 puits nouveaux vont être forés à plus de 1000 mètres d’eau dont le premier puits a été mis en production le 9 décembre dernier ».

Même si le cœur des activités de Total consiste à produire des ressources énergétiques, la société pétrolière a aussi le souci de contribuer au développement économique du pays. C’est ainsi qu’elle associe des projets sociaux à la réalisation de certains projets pétroliers majeurs.  C’est le cas de l’université catholique du Congo à Liambou dans le district de Loango (préfecture du Kouilou) dont la pose de la première pierre par le président de la République a eu lieu peu après le lancement du projet Moho phase 1 bis.

Située à une vingtaine de kilomètres de Pointe-Noire, l’université catholique du Congo va accueillir jusqu’à 800 étudiants.  C’est un projet né de la volonté et de la vision de la Conférence épiscopale qui a fait preuve d’audace, d’initiative et d’énergie pour le porter et le faire aboutir. La faculté des sciences de l’université catholique du Congo sera constituée de cinq départements couvrant la biologie, la chimie, la physique et la géologie, l’informatique ainsi que de mathématiques. Les travaux de construction de cette université dureront 30 mois.

 « L’église catholique après plusieurs années de mise à l’écart de la communauté enseignante et éducative assume aujourd’hui son rôle de partenaire des pouvoirs publics dans l’investissement le plus précieux qu’est l’école, gage de développement et de paix.  Même avec des moyens financiers on ne peut plus modestes,   les congrégations religieuses, les diocèses, les paroisses, tiennent des écoles, des lycées dont la qualité de leur système éducatif  est en nette croissance. C’est dans le prolongement de ce premier élan que s’inscrit l’universalité catholique du Congo qui va s’installer à Liambou dans le district de Loango », a dit Daniel Mizonzo, président de la Conférence épiscopale du Congo.

Pour Alain Brice Boumpoutou, directeur général adjoint de Total E & P Congo, « l’université catholique du Congo qui va offrir des conditions favorables de travail à la jeunesse qui représente l’avenir du pays va aussi accueillir à terme un ensemble de facultés : économique, gestion, droit et un institut d’apprentissage des métiers, ce qui est une réponse au besoin des étudiants du Kouilou et de Pointe-Noire qui auront l’opportunité de poursuivre leurs études supérieures à proximité de leurs familles ».

Ce projet s’inscrit dans les actions prioritaires du Plan national de développement (PND) dans son volet construction des infrastructures universitaires, amélioration des conditions d’accès à l’enseignement universitaire et promotion d’un enseignement de qualité en accord avec les besoins exprimés par les entreprises et le pays, a dit Jean-Marc Thystère Tchicaya, ministre des Hydrocarbures avant de conclure :  « C’est aussi la réponse aux nombreuses doléances exprimées au cours des rencontres citoyennes que vous avez initiées monsieur le président avec les notables, sages et populations  de Pointe-Noire et du Kouilou qui avaient souhaité un complément à la municipalisation accélérée dans ces deux départements, la résolution des problèmes de formation et d’emplois des jeunes et le manque d’une université à Pointe-Noire ».   

Hervé Brice Mampouya

Légendes et crédits photo : 

photo 1: Patrick Pouyanné, dg du Groupe Total Photo: la tribune officielle Photo 3: Une vue de l'assistance

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