Hydrocarbures : les prix des bruts fixés à 30,5 dollars le baril en moyenne, au premier trimestre

Samedi 16 Avril 2016 - 18:22

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Le gouvernement congolais, de concert avec les sociétés pétrolières, a fixé les prix des hydrocarbures produits au Congo, au titre du premier trimestre de l’année 2016. Ces prix établis, dont la moyenne générale est de 30,5 dollars le baril, concernent quatre produits : le Djémo Mélange, le Nkossa Blend, le Nkossa Butane et le Nkossa Propane.

Cette réunion technique de fixation des prix des bruts, organisée du 14 au 15 avril, par la Société Chevron, a été placée sous son patronage par le ministre des Hydrocarbures, Jean Marc Thystère Tchicaya. Elle a réuni les représentants des sociétés pétrolières en activité au Congo et les responsables de quelques ministères ainsi que ceux de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC). A l’issue des travaux, ces spécialistes pétroliers ont arrêté, au titre du premier trimestre de l’année 2016, quelques prix du brut congolais. Ces prix, varient d’un produit à l’autre selon les quatre catégories de produits. Il s’agit en effet, de Djéno Mélange, vendu à 29 dollars le baril ; Nkossa Blend 33,5 dollars le baril ; Nkossa Butane, arrêté à 29,5 dollars le baril ainsi que le Nkossa Propane qui, lui, est établi à 16 dollars le baril. La moyenne trimestrielle des prix des hydrocarbures fixés à cette occasion, est de 30,5 dollars le baril, pour un différentiel de -3,5 dollars le baril. Les moyennes des différentiels des prix des bruts, quant à elles, sont établies en tenant compte de leurs catégories. Djéno Mélange est fixé à -4,6 par rapport au Brent daté ; Nkossa Brent est établi à -0,5 par rapport au Brent daté. Nkossa Butane se situe à 5, 9, en comparaison avec le Butane North West Europe, suivi de Nkossa Propane stabilisé à -4,7, par rapport au propane Mont Belvieux. « Les prix que nous avons fixés, reflètent les ventes des différentes sociétés en activité au Congo. Lorsqu’une société enlève sa cargaison, elle la vend à son prix. A la réunion de fixation des prix, nous évaluons l’ensemble des prix pratiqués par chaque société, afin d’établir le prix réel par catégorie de produits », a précisé le directeur général des hydrocarbures, Serge Marie Aimé Ndéko.

Au plan international, d’après les données publiées par le comité des prix, au titre du premier trimestre 2016, plusieurs facteurs ont causé un impact significatif sur les prix des hydrocarbures. Il s’agit, entre autres, des données économiques faibles en Chine ; de l’importance des stocks de pétrole en Amérique ; la réduction du taux de croissance mondial mais aussi l’annonce de la levée des sanctions sur le nucléaire iranien. Le comité de fixation des prix a affirmé, par ailleurs, que pour le neuvième trimestre consécutif, l’approvisionnement mondial en pétrole est supérieur à la demande. Au premier trimestre 2016, par exemple, précise ce comité, l’offre a dépassé la demande de 1,9 barils par jour. Cependant, elle a ralenti de 0,7 baril par jour, au trimestre précédent à cause de la forte baisse des approvisionnements hors OPEP. Aussi, la production de pétrole de l’OPEP, au premier trimestre 2016, a augmenté de 0,3 barils par jour, pour atteindre 32,7 barils par jour, soit une augmentation substantielle de 1,5 barils par jour, par rapport à l’année précédente. Il faut rappeler qu’actuellement le baril de pétrole se situe entre 40 et 43.

Firmin Oyé

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