Handball : Jean-Claude Ibovi effectue sa première visite à Pointe-NoireMercredi 5 Avril 2017 - 13:29 Six mois après son élection à la tête de la Fédération congolaise de handball, Jean Claude Ibovi a effectué sa première visite à la Ligue de Pointe-Noire, le week-end dernier. Au cours de cette mission de travail, il a eu des entretiens tour à tour avec les responsables des clubs de la ville océane et le bureau exécutif de la Ligue, après avoir assisté à quelques rencontres du championnat communal. « Ma présence à Pointe-Noire repose sur deux choses: évaluer la préparation de Patronage qui représentera le Congo du 13 au 23 avril au 33e championnat d’Afrique des clubs vainqueurs de coupe en version masculine à Agadir au Maroc et installer le directeur technique national, Martin Ignoumba, que nous avons proposé au ministère des Sports en attendant la note de service qui le nomme, pour évaluer le pôle des garçons que nous mettons en place à Pointe-Noire et à Brazzaville », a indiqué Jean Claude Ibovi. Le président de la Fécohand a, en effet, souligné que sa structure est prise de cours à raison de deux challenges en 2018. « Chez les garçons, nous avons l’impératif de Libreville en janvier 2018 et en dame, l’impératif de Brazzaville en décembre 2018 , nous sommes pris de cours et il était normal que je vienne à Pointe-Noire pour jauger le niveau de Patronage, puisque l’ossature nationale au niveau des garçons se trouve à Pointe-Noire. C’est une évidence que nous venions aussi superviser cette équipe qui va poursuivre sa préparation à Brazzaville avant d’aller à Agadir ». En effet, pour permettre au représentant congolais à cette compétition africaine de peaufiner sa préparation, Jean Claude Ibovi organise un match amical de haut niveau entre l'équipe ponténégrine et Caïman, à Brazzaville avant son départ. Il a également annoncé sa rencontre en tant que chef de la délégation congolaise avec les responsables de la CAHB en marge de cette compétition africaine notamment, sur le calendrier de l’inspection des installations sportives à Brazzaville et des logements des équipes par la CAHB. Cependant, afin de mettre en place l'équipe des Diables rouges senior hommes, la Fédération a prévu, dès le retour de Patronage, d' organiser deux journées de Diables rouges, respectivement à Pointe-Noire et à Brazzaville. Dans la ville océane, cette journée sera supervisée par le troisième vice président de la Fécohand, Moutouakoula et Germaine Ndjimbi et à Brazzaville pour préparer la Coupe Denis Sassou N’Guesso prévue en janvier 2018 à Libreville, au Gabon. Après ces regroupements par pôle, les présélectionnés de Pointe-Noire s’affronteront avec ceux de Brazzaville pour constituer l’ossature de l’équipe nationale. « C’est la politique que nous avons à la Fédération et le même travail se fera pour les dames », a indiqué M. Ibovi, qui a regretté le faite que, chez les garçons, les jeunes congolais jouant au Maroc n’ont pas encore un bon niveau, nous sommes obligés de s’appuyer sur l’ossature locale. S’agissant de l’équipe nationale des dames, le président de la Fécohand a souligné que, les filles ont vieillies il faut aller à la reconquête d’une nouvelle élite pour l’impératif de la Coupe, Edith Lucie Bongo Ondimba en décembre 2018 à Brazzaville. « J’irai à Paris en mai pour regrouper les filles qui évoluent en France. Je suis obligé de faire ce déplacement parce qu’au niveau nationale nous n’avons plus les joueuses compétitives. Nous abritons la compétition, il faut être au moins sur l'un des podium et c’est d’ailleurs le message du président de la République, géniteur de la dame, dont le trophée porte le nom. C’est donc un impératif chez les dames parce que nous abritons la Coupe et au niveau des garçons à Libreville, parce que le trophée porte le nom de notre président », a-t-il martelé. Par ailleurs, le président de la Fécohand s’est indigné du manque de gymnase à Pointe-Noire et a promis de relancer ce dossier. « Dès que la situation économique va se stabiliser nous allons relancer le dossier.»
Charlem Léa Legnoki Légendes et crédits photo :Jean-Claude Ibovi, président de la Fécohand "adiac" Notification:Non |