Handball continental : les autorités évoquent les préparatifs des compétitions de 2018

Mardi 14 Novembre 2017 - 19:11

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Le ministre des Sports et de l’éducation physique et la Fédération congolaise de handball (Fécohand) ont harmonisé leurs points de vue sur les rendez-vous majeurs qui attendent les Diables rouges, en janvier et en décembre 2018. Il  s’agit de  la Coupe d’Afrique des nations Denis-Sassou-N’Guesso(messieurs) et Edith-Lucie-Bongo-Ondimba (dames).

Le ministre des Sports, Hugues Ngouélondélé, a ouvert le 14 novembre, la série des rencontres prévues avec les fédérations sportives par la Fécohand. Il a, en effet, souhaité écouter  ces fédérations afin qu’ensemble, des solutions soient trouvées allant dans le sens de redynamiser le sport national, très mal en point.  « Le sport aujourd’hui dans notre pays a un sérieux problème, partant de la discipline football, le sport roi à toutes les autres disciplines. Il nous faudra redoubler d’ardeur, faire preuve d’imagination pour sortir de ce tunnel, qui commence à trop perdurer. Aujourd’hui, je vais plus vous écouter. C’est à vous de me dire comment nous allons nous organiser pour faire vivre notre partenariat pour des victoires futures », a déclaré Hugues Ngouélondélé au début de la séance avec les dirigeants de handball. 

Le président de la Fécohand, conduisant la délégation, a présenté les enjeux  des deux compétitions qui vont se jouer respectivement au début et à la fin de l’année prochaine, avant d’évoquer  les difficultés auxquelles la fédération est confrontée  dans la préparation des athlètes. Les Diables rouges messieurs, a-t-il rappelé, participeront, du 17 au 29 janvier à Libreville, à la CAN Denis-Sassou-N’Guesso. Ils disputeront le match d’ouverture contre le Gabon, pays hôte.  L’ossature de cette équipe, a souligné Jean Claude Ibovi, sera fortement dominée par les joueurs de Caïman qui venaient de participer aux championnats d’Afrique des clubs champions en Tunisie. Le président de la Fécohand a précisé,  pour sa part, qu’après avoir publié la liste des 18 présélectionnés, les Diables rouges n’ont  pas  encore  débuté  leur préparation initialement prévue pour le 18 novembre à Oyo, à cause du manque de financement.

« Nous venons d’arrêter la liste des 18 présélectionnés au niveau local que nous n’arrivons pas à regrouper. Cette information, nous l’avons donnée au ministre qui a  instruit son directeur de cabinet et son directeur administratif et financier, afin que les entraînement démarrent. Puisqu’au moment où je réponds à vos questions, les Gabonais sont au Brésil, les Camerounais en Suède et la RDC en France. On ne peut pas comprendre que  le Congo, qui dispute la coupe qui porte le nom de son président, se trouve encore à Brazzaville malgré les difficultés. Les mêmes problèmes sont au Tchad, au Gabon et au Cameroun », a commenté Jean Claude Ibovi.

Rien ne doit être géré dans l’urgence

Dans la foulée, le ministre a promis de mettre en place une commission pour gérer les activités de la Fécohand jusqu’à la fin de ces deux compétitions, d’ici à la fin de la semaine. «  Je souhaiterais avoir une proposition de cette commission qui ne doit pas être remplie par des gens pour ne rien faire. Il faut des personnes efficaces qui pourraient travailler en partenariat et en toute symbiose, pour que tous les problèmes soient réglés », a précisé Hugues Ngouélondélé. Il a instruit le directeur général des Sports et son directeur de cabinet à faciliter la mission en Europe du président de la Fécohand pour la détection des joueurs qui viendront en renfort à l’équipe nationale. « C’est urgent », a-t-il indiqué. Jean Claude Ibovi s’est senti soulagé de la décision du ministre des Sports.

 « L’un de nos meilleurs entraîneurs est à la tête de  la sélection de la  RDC. Il a fait un tour en France où il a failli convaincre tous nos joueurs de la diaspora à rejoindre la sélection de la RDC. Parce qu’il n' y a aucune opération nationale. Personne ne pouvait prendre contact avec eux. Ils étaient désespérés, abandonnés à eux-mêmes. C’est par coup de fil que j’ai pu convaincre trois ou quatre d’entre eux,  qui sont  restés attachés à leur pays. Le ministre a pris l’engagement de nous mettre en route dès la semaine prochaine. Je dois assister à l’entraînement des six joueurs professionnels . Nous avons une très bonne équipe avec les quatre qui sont au Maroc. Je crois que si nous étions 6e en Egypte, cette fois-ci nous pourrons jouer le podium à Libreville », a déclaré Jean Claude Ibovi

la Coupe Edith-Lucie-Bongo-Ondimba, qui concerne les dames, se disputera, quant à elle, à partir du 2 décembre 2018 au Congo. Au sujet de cette compétition,  le ministre s’est montré rassurant des quelques dispositions prises au niveau de son cabinet.  D’ici à deux semaines, par rapport au programme de la Primature, a-t-il révélé, deux décrets concernant cette compétition vont être signés.

« A partir de là, on peut éventuellement mettre toute l’organisation en marche. Je souhaiterais que tout soit déjà ficelé, pour ne pas faire comme d’habitude. Dans notre pays, nous sommes habitués à faire les choses à la va-vite. Rien ne doit être géré dans l’urgence. On doit prendre du temps. Libreville, c’est en janvier; c’est déjà très proche. Il faut mettre les bouchées doubles pour que le jour où les gens doivent partir à Libreville qu’on ait rien oublié », a précisé le ministre.

Il a souhaité que les Diables rouges messieurs remportent la Coupe Denis-Sassou-N’Guesso à Libreville et que les dames les imitent, en décembre, lors de la Coupe Edith-Lucie-Bongo-Ondimba.

 

James Golden Eloué

Légendes et crédits photo : 

Hugues Ngouélondélé s'adressant aux dirigeants de la Fécohand/Adiac Les dirigeants de la Fécohand à l'écoute du ministre des Sports/Adiac

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