Gestion rationnelle du bois : des mesures en vue contre les exploitants illégaux

Financé par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), ce projet d’une durée de 12 mois s’inscrit selon le chargé de Programme de cette Organisation au Congo, Marius Saya-Maba, dans le cadre d’un appui que cette organisation donne à tous les pays signataires des APV, et qui formulent les projets pertinents, allant dans le sens de l’amélioration de la gouvernance forestière.

Pour le coordonnateur de ladite cellule de légalité Alain Bienvenu Ossebi, cet atelier leur permettra de recueillir les commentaires et contributions des différentes parties prenantes, à savoir les ministères de la Santé, de l’Environnement, des Transports, des Finances, la société civile… afin d’enrichir la première version manuelle.

Présidant la cérémonie d’ouverture, le directeur de cabinet du ministre de l’Economie forestière et du développement durable, Pierre Taty, a souligné que ce manuel servira à trancher avec objectivité des éventuels cas de non-respect du référentiel Flegt, constatés pendant les contrôles de vérification de la légalité.

Ce document servira, de même, à la structure spécialisée dans la délivrance de certificats, dans la prise de décisions rationnelles sur le traitement des infractions, ceci, afin de délivrer ou non les certificats de légalité aux entreprises forestières qui expriment la demande.

Signataire de l’Accord de partenariat volontaire Flegt avec l'Union européenne, la République du Congo est reconnue au niveau de la sous-région comme pays de référence en ce qui concerne la gestion rationnelle de ses ressources forestières et fauniques.