Gestion forestière : un accord de coopération entre la Turquie et le Congo en phase de signature

La protection de ressources forestières et le développement des parcs nationaux sont, au premier rang, des priorités du gouvernement, puisque cette rencontre intervient quelques jours seulement après une rencontre de ce genre avec une délégation de l’Unesco qui entendait intégrer la recherche scientifique dans la gestion forestière au Congo. L’audience du 7 août, selon l’ambassadeur turc, vise justement à établir le pont d’une coopération entre le Congo et son pays dans de ce domaine.

« J’accompagne une délégation de l’Agence turque de coopération et de coordination qui est notre agence de coopération et de développement. C’est une agence de l’État qui aide au développement les pays avec lesquels nous sommes partenaires dans la logique de coopération entre État à État. », a indiqué le diplomate turc Can Insecu.

Il a, par ailleurs, précisé que le projet dument cité a été  suscité par le gouvernement congolais en vue de permettre la réalisation de ses programmes  de développement durable, en particulier le reboisement et la protection de la faune et de la flore. « Nous allons maintenant recevoir des projets concrets, de la part de la partie congolaise, que nous allons le plus rapidement possible étudier avant de faire venir sur place des délégations d’experts et hommes de terrain turcs», a-t-il dit.

D’après le diplomate, le ministre Djombo est tout à fait disposé pour l’heure à coopérer avec son pays sur deux voies importantes : d’une part, sur le reboisement des forêts et d’autre part sur la protection des parcs nationaux. Les deux pays vont explorer ces premières voies en attendant la mise en exergue des autres projets de développement durable.

« Nous recevrons les projets du Congo, je pense que cela va se faire ces jours-ci tout en tenant compte du calendrier des autorités turques. Ensuite, nous allons essayer de faire venir une délégation technique le plus vite possible. Je voulais préciser qu’il s’agit d’une coopération entre État à État, il ne s’agit pas d’un investissement», a-t-il conclu.