Gestion forestière : la Comifac engagée à restaurer le paysage forestier de la sous-régionMardi 13 Mars 2018 - 15:55 Prélude au Conseil des ministres de la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac), des experts se sont réunis le 13 mars à Brazzaville, pour préparer les documents d’orientation à la prise de décision. La mobilisation des acteurs politiques, forestiers et partenaires à Brazzaville est une réponse aux menaces qui pèsent sur les écosystèmes forestiers du Bassin du Congo. Les forêts de la République du Congo ainsi que celles des autres pays de ce vaste espace d’Afrique centrale font les frais des activitités humaines le plus souvent illégales. La sonnette d’alarme a été tirée, à ce sujet, lors de la conférence internationale à Bonn (Allemagne), en septembre 2011. Cette alerte a facilité la Déclaration de Kigali (Rawanda) sur la restauration des paysages forestiers, à travers la mobilisation des ressources. « L’un des objectifs opérationnels de cet engagement est d’inverser la tendance de la dégradation des forêts et des terres, en augmentant de 25% la superficie des terres reboisées et/ou dégradées d’ici 2025 dans tous les pays membres. », a indiqué le secrétaire exécutif de la Comifac, Raymond Ndomba Ngoye. Ces assises, a ajouté Raymond Ndomba Ngoye, sont censées statuer sur la situation de la Comifac et examiner les sujets brûlants, tels que l’organisation du troisième sommet des chefs d’Etat et de gouvernement, l’élaboration d’une stratégie de mobilisation des ressources technique et financière pour la mise en œuvre de l’engagement de Bonn, la présentation de la nouvelle facilitation du Partenariat pour les forêts du Bassin du Congo. Le Congo promet de planter un million d’hectares de forêts Dans le cadre du Programme national d’afforestation et de reboisement(Pronar), le Congo s’est fixé l’objectif de réaliser un million d’hectares de plantations forestières d’ici à 2020. Le pays qui se veut être en avant-première dans cette lutte contre la déforestation et le réchauffement climatique y a inclus 70% de plantations industrielles, 20% de plantations domaniales et 10% de petits promoteurs. D’après la ministre de l’Économie forestière, Rosalie Matondo, à ce jour, environ 1333 ha ont été cultivés, soit 800 ha de plantations forestières réalisées par le Pronar ; 46 ha de plantations agroforestières réalisées grâce à WCS et le Service national de reboisement et 250 ha de plantations agroforestières par d’autres partenaires. Planting d’arbres symbolique à Bambou Mingali ce mercredi En effet, pour montrer l’exemple, les officiels et les participants devront se rendre sur un site réservé à Bambou-Mingali, district d’Ignié, dans le Pool nord, afin d’y planter des espèces d’arbres. Ils pourront aussi découvrir l’immensité des efforts abattus par le pays dans ce domaine. « Les enjeux planétaires sur le rôle que jouent les forêts du Bassin du Congo dans la lutte contre le changement climatique nous interpellent tous. C’est ainsi que nos chefs d’Etat, réunis à Paris, Marrakech et Bonn, ont confirmé leur engagement pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris et œuvrer contre ce fléau qui fait de l’Afrique le continent le plus vulnérable. », a averti la ministre Rosalie Matondo.
Fiacre Kombo Légendes et crédits photo :- Rosalie Matondo lançant les travaux des experts
- Les participants posant en famille Notification:Non |