Gestion durable des forêts : le Congo vulgarise les nouvelles orientations sous régionales

L’objectif de cet atelier est  d’informer toutes les parties prenantes aux nouvelles orientations relatives à la conservation et la gestion durable des écosystèmes forestiers en Afrique centrale,  lesquelles orientations ont été adoptées depuis 2014 par les ministres des pays membres de la Comifac.

Ce plan de convergence qui couvre la période 2015-2025 permettra aux pays membres de cette organisation sous régionale d’être dotés d’un nouveau document d’orientation et de coordination des programmes et projets dans le domaine forestier au niveau national et sous régional.

« Le présent atelier s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la compagne de vulgarisation du Plan de convergence 2, démarrée au Cameroun et qui devra se poursuivre dans les autres pays de l’espace Comifac. Il convient de noter que ce processus de révision a permis de prendre en compte certaines préoccupations telles que les changements climatiques, le genre, la Reed+… », a expliqué le secrétaire exécutif de la Comifac, Raymond Mbitikon.

En vue de mettre en œuvre des axes prioritaires inscrits dans ce document, à savoir : l’harmonisation des politiques forestières et environnementales, la gestion et la valorisation durable des ressources forestières, la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique, la lutte contre les effets du changement climatique et la désertification, les pays membres financeront les activités avec leurs ressources propres ainsi que l’appui des partenaires locaux et internationaux.

Rappelons que c’est en 2005 que les chefs d’Etat d’Afrique centrale s’étaient engagés de manière concertée dans la conservation et la gestion durable des écosystèmes forestiers de leurs pays respectifs à travers un plan de convergence.

Après quinze ans de mise en œuvre dudit plan , force a été de constater qu’en dépit des avancées enregistrées en matière d’harmonisation des politiques et législations forestières et environnementale ; d’aménagement durable des concessions forestières avec plus de 5 millions d’hectares de forêts sous aménagés puis 30 millions d’hectares dotés de plan d’aménagement, ce document n’a pas été suffisamment approprié par les pays membres.

« Malgré ces efforts encourageants, de nombreux défis restent à relever en matière de gestion durable des forêts. La faible mobilisation des moyens financiers demeure l’une des principales causes de cette situation », a conclu le directeur du cabinet du ministre de l’Economie forestière, Pierre Taty, présidant les travaux de cet atelier.