Forêts : la politique nationale en chantier

Malgré les efforts réalisés, « la politique forestière de l’an 2000, qui constitue la base juridique, mérite d’être retouchée pour répondre aux enjeux mondiaux, tout en s’accordant avec les nouvelles exigences nationales, régionales et internationales », a déclaré Henri Djombo, le 16 juillet à Brazzaville, lors du lancement des travaux relatifs à l’élaboration dudit projet.

Assurant la participation technique de son organisation, quant à l’élaboration de ce document, le représentant de l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation, Dieudonné Koguiyagda, a souligné que ce projet s’inscrivait dans la mise en œuvre du cadre stratégique de son organisation pour les forêts et les foresteries. Il intègre aussi, le cadre de programmation pays qu’il a conclu avec le Congo durant la période 2013-2016.

Depuis 1990, le Congo a entrepris une série de réformes visant une gestion responsable des forêts en vue d'accroître la contribution de ce secteur dans l’économie nationale. Dans le cadre de la conservation durable des écosystèmes forestiers, 4 millions d’hectares de forêts disposent déjà des plans d’aménagement, dont 2,5 millions d’hectares de forêts certifiées. Cette superficie place le Congo au premier rang des pays tropicaux du monde.

En outre, le programme national d’afforestation et de reboisement lancé en 2011, prévoit également de mettre en place 1 million de plantations forestières sur l’ensemble du territoire national à l’horizon 2020. Dans la même optique, environ 13% du territoire national sont classés en aires protégées, suite à un partenariat volontaire que le pays a signé avec l’Union européenne.

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