Football : les Léopards ont besoin du support du publicMardi 18 Mars 2014 - 18:51 Les Fauves du Niari affrontent ce 23 mars au stade Denis-Sassou-N’Guesso, la formation soudanaise d’Al Hilal en match comptant pour les huitièmes-de-finale de la Ligue africaine des champions, avant le match retour prévu le 29 mars au Soudan
Dans le football c’est une chance supplémentaire quand une équipe joue sur ses propres installations. Pour les joueurs c’est un devoir, une obligation de défendre les couleurs de leur équipe et de faire bonne figure pendant la rencontre. Ils comptent cependant sur l’appui du public pour élever le degré de leur concentration et de leur détermination sur le terrain. Malheureusement au niveau national, les supporters ont cédé leurs places aux spectateurs. Les gens n’attendent que le public pour retrouver de la voix. Ils sont incapables de remotiver leur équipe quand celle-ci est menée. L’expérience de la fraternité entre les supporters des clubs frères vécue à Kigali et à Luanda, est une véritable interpellation. « Quand un club congolais joue en Afrique c’est tout le public sportif congolais qui doit être derrière lui. C'est-à-dire Étoile du Congo, Diables noirs, le Cara, Patronage, Saint-Michel de Ouenzé, Cheminots, V.-Club, que sais-je. Parce qu’il en va de l’honneur de notre football et de l’honneur de la Nation. Il faut surtout rappeler que ce sont les résultats d’un club congolais qui ont permis aux autres de se qualifier pour les compétitions africaines. Il faut d’abord avoir le patriotisme en avant », a souligné Rémy Ayayos Ikounga. Les chances de l’AC Léopards et la carte de visite de l’adversaire L’AC Léopards de Dolisie connait bien le football soudanais d’autant plus que lors de la 9e édition de la Coupe africaine de la Confédération qu’il avait remportée en 2012, les Fauves du Niari s’étaient imposés à Dolisie 2-1 devant Al Merreikh en demi-finale, avant de réaliser un nul héroïque de 0-0 à Khartoum. Deux ans après, c’est un club voisin qui se présentera aux Fauves et non pas le moindre. Al Hilal a éliminé le Stade Malien en seizièmes-de-finale. Elle a fait jeu égal de zéro but partout à Bamako avant de s’imposer 2-0 au retour. L’équipe affiche une bonne santé au championnat soudanais. Elle occupait la deuxième place du championnat soudanais à égalité de points avec Al Merreikh au terme de la cinquième journée, avec cinq victoires en autant de matchs. Au niveau national, l’adversaire des Fauves du Niari a déjà remporté, à vingt-sept reprises, le championnat national et huit fois la Coupe nationale. Le club fondé en 1930 a échoué deux fois en finale de la Ligue africaine des champions, notamment en 1987 et 1992. En face, c’est une équipe des Léopards en pleine confiance qui tentera de défendre sa maturité des trois dernières années. Cinq victoires en autant de matchs en championnat. Ils paraissent plus en jambe que les Soudanais pour avoir joué plus de matchs de la coupe d’Afrique qu’eux (4 sur 2). Pour mieux préparer cette rencontre, l’AC Léopards avait dépêché au Soudan un membre du club, un technicien, en la personne de Gilles Domoraud, pour superviser le match Al Hilal/Stade Malien. Il a rapporté au staff technique tous les éléments nécessaires pour la préparation technique de ce match. C'est un match très important. « Nous connaissons bien le football soudanais même si en deux ans, les équipes changent plus ou moins de visages », a indiqué le dirigeant congolais, qui a plus joué les matchs de la coupe d’Afrique en tant que président d’un club.
James Golden Eloué Légendes et crédits photo :Les Fauves du Niari espèrent les encouragements du public supporteur |