Football : Ahmad Ahmad admire les installations sportives du Congo

Mercredi 22 Novembre 2017 - 13:21

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 Le président de la Confédération africaine de football (CAF), accompagné par Constant Omari, 2e vice-président de l'institution, et son attaché ont profité de leur séjour dans la capitale congolaise pour visiter, le 21 novembre, le Complexe sportif de la Concorde construit à la faveur des 11es Jeux africains de Brazzaville 2015.  

La première visite du patron du football africain à Brazzaville, après son élection en mars dernier, s’inscrit dans sa vision de se rapprocher des autorités politiques du continent en vue de recueillir leurs avis sur les réformes envisagées par la nouvelle équipe dirigeante de la CAF. « Vous savez très bien que le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, fait partie des doyens des chefs d’État africains. Nous sommes convaincus que nous ne pouvons pas gérer la confédération sans la bénédiction de nos aînés en tant qu’Africains. C’est pour cette raison qu’après avoir été reçus par le président de l’Union africaine, nous sommes venus  le rencontrer  pour  lui demander sa bénédiction  et voir dans quels domaines nous pouvons coopérer », a -t-il déclaré à la sortie de l’audience avec le président de la République, le 21 novembre .

Peu avant sa rencontre avec Denis Sassou N’Guesso, Ahmad Ahmad s’est entretenu avec le ministre des Sports et de l’éducation physique, Hugues Ngouélondélé. Le président de la CAF s’est dit très flatté par l’engagement et l’implication des autorités congolaises pour le développement du football. Ahmad Ahmad et sa délégation ont visité le Complexe sportif de la Concorde construit à la faveur des 11es Jeux africains de Brazzaville 2015, particulièrement le stade de l’Unité ayant plus de soixante mille places et ses deux terrains annexes. « Il n’y a  peut- être pas  d’autres mots qu’une appréciation et une admiration. Je crois que si tous les chefs d’État africains octroient ce genre de bijou à la jeunesse africaine, l’Afrique sera loin », a commenté celui qui a succédé à Issa Hayatou.

Un avis qui valide la capacité du Congo à accueillir les grandes compétitions de la CAF. « Nous sommes vraiment sensibles quand nous voyons un gouvernement qui investit autant dans le football et dans le sport en général. On a visité le stade. On était très impressionné. Ce sont des sites qui nécessitent une rentabilisation. L’organisation des compétitions internationales fait partie des éléments qui préservent et  maintiennent ces infrastructures telles qu'elles étaient construites », a souligné le président de la CAF.

Les infrastructures ne  sont pas suffisantes. Encore faut-il respecter les procédures d’attribution des compétitions.  « Il y a un grand changement au niveau de la CAF. Il y a des réformes. Toutes les décisions aujourd’hui doivent  respecter les procédures. Et il y a une équipe. On vient de mettre en place un cabinet d’audit recruté par un appel d’offres pour analyser toutes les situations données de manière objective afin d'attribuer l’organisation des compétitions. Si le Congo présente (avec les infrastructures qu’on a vues) de bonnes dispositions, il n’y a pas de raisons qu’on lui refuse l’organisation des compétitions. La politique est à côté maintenant pour l’attribution des compétitions. C’est vraiment l’implication du pays. Ce qu’il peut fournir pour cette jeunesse africaine, en lui offrant de meilleures conditions de travail », a conclu le président de la CAF.

Les réformes évoquées concernent, entres autres, l’organisation des compétitions, la formation et la mise en valeur des infrastructures sportives. Sur le volet de la compétition, la Coupe d'Afrique des nations est passée de seize à vingt-quatre équipes. Elle se disputera désormais en juin au lieu de janvier comme avant.

 

James Golden Eloué

Légendes et crédits photo : 

Le président de la CAF visitant le stade de l'Unité/Adiac

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