Fonds Bleu pour le Bassin du Congo : Guyriane Okombi, adepte du développement durable

« Opter pour une meilleure connaissance de la reproduction des poissons pour mieux gérer l’écosystème », c’est le constat de la jeune congolaise, nouvelle adepte des résolutions du développement durable. C’est d’ailleurs à l’heure du rendez-vous du Fonds Bleu pour le bassin du Congo que nous l’avons rencontrée.

Guyriane Okombi s’est lancée dans le domaine de l’environnement après son Baccalauréat, option économie et gestion coopérative. Pour poursuivre ses études, elle a passé le concours d’entrée à l’Institut de développement rural, actuelle Ecole nationale supérieure d’agronomie et des foresteries à Brazzaville, cycle ingénieur, option techniques forestières. A l’issue de cette formation, elle a obtenu un Master 2, option recherche en gestion de l’environnement.

« Notre participation au lancement du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo répond à une invitation de la Primature du Congo », confie Guyriane Okombi, en se souvenant, qu’elle a toujours opté, à chaque fois, pour des  thèmes liés à l’eau  pour ses travaux de soutenance tant dans ses études que  dans sa vie associative.

Pour la mise en place du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, elle attend de connaître les orientations des Etats membres, en rapport avec les trois piliers du développement durable. Et c’est aussi l’occasion de se rapprocher de la sphère de décisions en vue d’inscrire l’ONG Tout pour l’environnement dans les éventuelles actions du Fonds.

« Une telle initiative est à saluer, « surtout qu’elle s’inscrit dans le respect de la biodiversité aquatique », confie Guyriane Okombi. Les conclusions de son travail de Master 2 portaient sur les paramètres de la reproduction des poissons dans un environnement lentique restreint. Car, estime-t-elle, en prenant le cas du Lac Bleu dans le Bassin de la Léfini, « la connaissance des données sur la reproduction des poissons dans ce plan d’eau peut servir de ligne directrice pour une exploitation rationnelle de cette ressource afin de la pérenniser ».

« Encore étudiante, j’ai reçu un appel à projets de l’Unesco / postuler proposer un site à inscrire au patrimoine mondial de l’Unesco. Début 2015 avec une accréditation pour mener les actions associatives », se souvient-elle.

Désormais, avec son ONG, suivant les statuts de celle-ci, elle œuvre pour la préservation et la gestion durable de l’environnement en général et de la biodiversité en particulier. « Lorsque l’on parle de l’environnement pour ce qui nous concerne : espaces naturels : eau, air, sol, paysage et cadre de vie dans une perspective de développement soutenable, c’est-à-dire, agir dans le social, l’économie et l’écologie », explique la présidente de l'ONG TPE.