Fibre optique : améliorer la capacité de maintenance et d' exploitation du système WACS

Une forte délégation du comité de gestion de WACS (Wester Afrika cable system) conduite par son président, Prins Radebe, a été reçue tôt ce martin matin par le ministre congolais des Postes et Télécommunications, Léon Juste Ibombo. « Il s’agit d’une visite de courtoisie avant de lancer les travaux de cette réunion », a confié le président du comité de gestion,

Le câble sous-marin WACS est un système gigantesque fonctionnant sous la formation de consortium. Pour une gestion efficace de ce vaste réseau, les différents comités constitutifs du consortium WACS se réunissent périodiquement pour échanger sur les questions techniques, financières et fonctionnelles d’intérêt commun.

Le Congo accueille ce conclave des dirigeants du WACS en sa qualité de pays membre. « Au sein du comité de gestion, nous examinons les questions d’exploitation, de maintenance, de commercialisation, ainsi que des questions d’évolution du système WACS », précise Prins Radebe.

En effet, ce sont les treize pays membres et leurs entreprises qui participent à ce consortium en charge de l’installation du câble sous-marin partant de l’Afrique du Sud  jusqu' au Portugal, avec une extension en Grande-Bretagne.

Outre les prix de vente des capacités WACS pour les rendre plus accessibles aux populations, les participants tenteront également, à l’issue des discussions, de s’accorder sur les possiblités de faciliter les liaisons avec les autres câbles dans le monde.

Le WACS, c’est la fibre optique, une infrastructure importante pour le développement de l’économie numérique, rappelle le ministre Léon Juste Ibombo.

« L’ambition du président de la République est de faire du Congo une société de technologie de l’information et de la communication. Heureusement, nous avons déjà des infrastructures. La réunion permet d’optimiser le travail qui se fait en ce moment », s’est félicité le ministre congolais.

Pour permettre à toutes les couches sociales congolaises de bénéficier de cette connexion haut débit, Congo Télécom n’a pas hésité à se lancer dans cette aventure technologique. 

« Il s’agit aussi de voir comment on peut éviter les pannes techniques et réaliser les extensions nécessaires pour que ceux qui n’ont pas assez de moyens peuvent profiter de cette session pour faire l’extension par rapport à leurs capacités, par exemple, au niveau des stations comme la nôtre qui se trouve à Matombi », a indiqué l’administrateur général, Akouala.

Le consortium du système WACS est composé d’opérateurs de télécommunications issus de divers pays : Afrique du Sud, Namibie, Angola, RD. Congo, République du Congo, Cameroun, Nigeria, Togo, Ghana, Côte d’Ivoire, Cap-Vert, Île Canaries, Portugal et Royaume Uni.