Fête du 15 août : le désir d’Unité place l’événement sous le signe de « Vivre ensemble »

Vendredi 12 Août 2016 - 15:25

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Dans une déclaration rendue publique le 12 août à Brazzaville, « l’Association désir d’unité » (ADU) que dirige le député Jean De Dieu Kourissa a plaidé pour que cet événement soit placé sous le signe de la consolidation du concept « Vivre ensemble ».

« Le véritable profit maximum de la fête nationale à Madingou est l’affirmation de la prééminence de l’intérêt général sur l’intérêt particulier, du public sur le privé, de la collectivité sur l’individualité, du socio-économique sur le politique arbitraire. Autant de critères transdépartementaux qui déterminent effectivement la valeur de l’action collective et la finalité de la marche vers le développement au Congo », peut-on lire dans cette déclaration.

 Le gain éthique de la célébration du 15 août, a précisé le texte, procèderait d’une pratique sociopolitique saine et sainte, pleine et performante économiquement, si et seulement si chaque Congolais pouvait dépasser le cadre étriqué de l’ethnocentrisme persistant, dont les figures apparaissent comme la pointe avancée d’une hypocrisie meurtrière repérable dans le couloir qui mène, heureusement, à la mort de la politique divisionniste.

L’ADU propose que la journée du 15 août soit une occasion pour les filles et fils du Congo d’arborer leur drapeau vert, jaune et rouge. « Unis et concordants, vibrants à l’unisson, les Congolais auraient là saisi l’opportunité d’échapper au repli identitaire. L’ADU travaille à donner du sens à cette impérieuse nécessité de rêver et d’oser ensemble dans un lien d’amour, afin de bâtir un Congo nouveau au sein duquel chacun doit se sentir acteur engagé pour le vivre ensemble ; plutôt que de jouer au spectateur. La véritable bataille est maintenant tournée contre l’ignorance de l’unité », écrit-on dans le texte.

La déclaration précise, par ailleurs, que combattre « le Vivre ensemble » sur des bases subjectives, fécondées par des appétits à courte vue qui ne visent que l’intérêt personnel, égoïste, revient à faire prévaloir, en toute circonstance malheureuse et par tous les moyens, les siens, c’est-à-dire ses parents au détriment de ceux des autres, c’est la logique de « nous et les autres ». Notons que l’ADU promeut le concept de « Vivre ensemble » depuis trois ans.

 

Roger Ngombé

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