Est de la RDC : un otage français libéré des griffes de ses ravisseurs

Lundi 29 Mai 2017 - 19:46

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Le chef de l'Etat français Emmanuel Macron a félicité l'ensemble des acteurs congolais ayant œuvré à la libération du sujet français dont l’identité n’a pas été révélée.

Début mars, cinq employés de la société minière canadienne Banro ont été enlevés dans l'est de la RDC par des hommes armés appartenant à un groupe d'autodéfense très en verve dans la région. Dans le lot, figurait un sujet français dont l’identité n’a pas été révélée. Près de trois mois se sont écoulés après le rapt de ces travailleurs au cours desquels des efforts intenses ont été menés par les autorités congolaises pour  les retrouver en synergie avec les Etats, dont ils sont ressortissants. Après la libération du Tanzanien intervenue en avril dernier après moult tractations, c’est au tour de l’otage français de se soustraire de l’emprise de ses ravisseurs.

C’est le président français Emmanuel Macron qui a annoncé, dans un communiqué de l’Elysée, en primeur la libération de l’otage français. Entre-temps, les trois Congolais enlevés avec le français se trouveraient encore entre les mains  des ravisseurs, à en croire le ministre congolais de l‘Intérieur, Ramazani Shadari. Le président français a eu les mots justes pour traduire son ressentiment face à ce dénouement pour le moins heureux. Il a félicité l'ensemble des acteurs qui ont œuvré à sa libération, « en particulier les autorités de la République démocratique du Congo pour leur mobilisation et l'efficacité de leur action ».

Notons que dans cette région à haut risque où l’insécurité bat son plein, les enlèvements, notamment de personnels étrangers et congolais d'organisations humanitaires, sont très fréquents. Constellée de groupes armés nationaux et étrangers, cette partie de la République est déchirée par plus de vingt ans de conflits armés, alimentés par des différends ethniques et fonciers, la concurrence pour le contrôle des ressources minières de la région et des rivalités entre puissances régionales.

Pour rappel, le groupe Banro exploite deux mines d'or: l' une à Twangiza et l' autre à Namoya. Il mène ainsi des travaux d'exploration aurifère dans le pays.

Alain Diasso

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