Equipement et entretien routier : Emile Ouosso visite les structures sous tutelleSamedi 16 Septembre 2017 - 14:45 Le ministre le d’Equipement et de l’entretien routier a visité, le 15 septembre à Brazzaville, le Bureau de contrôle du bâtiment et des travaux publics (BCBTP), ainsi que la direction générale du Fonds routier. Nommé récemment à ce poste, Emile Ouosso a fait l’état des lieux des structures relevant de son ministère avant de décliner sa feuille de route. « Ensemble, nous avons connecté tous les villages du Congo. Il est question aujourd’hui de poursuivre le travail en commençant par sauver les acquis. Les temps sont dur c’est vrai, mais nous pensons que votre crédibilité et notre action commune feront que nous menons des plaidoiries qu’il faut pour que le fonds routier soit mieux ressourcé en vue d’accompagner le financement du secteur routier en matière d’entretien et d’équipement », a affirmé le ministre. La route, au centre du développement, est le levier d’une économie dynamique. « Sans la route il n’y a pas l’économie réelle. Elle est réelle parce que c’est la proximité avec les bassins de production. La route du développement passe par le développement de la route. On va faire ce travail ensemble », a déclaré Emile Ouosso. Et de promettre la réhabilitation de la direction générale du Fonds routier : « Il est question à présent de trouver des financements pour aller progressivement vers la réhabilitation des locaux du fonds routier détruits par la guerre ». Au BCBTP, il a émis le souhait de voir cette structure conquérir le marché international. À en croire le ministre, ce laboratoire est le plus grand d’Afrique centrale. « Nous avons un outil performant. Même si l’Etat nous doit, nous devons travailler et compter sur notre propre force. Il faut conquérir les marchés du Congo et de l’Afrique centrale. N’attendez vraiment rien de l’Etat. La subvention viendra quand l’Etat aura l’argent. Il faut se déployer de manière intelligente, retrouver de la ressource pour redémarrer », a-t-il exhorté, avant de réconforter le personnel de cet établissement public. En clair, il demande à la structure de se montrer indépendant au regard de la crise financière qui plombe le pays. Objectif : fonctionner à l’image d’un grand groupe national. « Dans la sous-région nous ne sommes pas connus. Nous avons du personnel capable d’animer cette structure. Donc, il va falloir qu’on arrive à concevoir des plans pour faire du marketing à l’intérieur de notre pays, parce qu’effectivement, beaucoup de personnes ignorent le travail de qualité que fait le BCBTP en matière de conception, de contrôle de bâtiment, des études du bâtiment. Les gens construisent anarchiquement et ne savent pas qu’avant de construire un immeuble, il faut au préalable une étude qui doit être acceptée par l’Etat », a fait savoir le directeur du BCBTP, Joseph Bikoumou. Soulignons que le Fonds routier est une caisse chargé de payer tous les travaux d’entretien, de réhabilitation et de construction des routes. Et le BCBTP, établissement public à caractère technique et scientifique, a pour entre autres missions d’exécuter tous les essais et analyses, études, recherche et contrôle concernant les sols, les matériaux et procédés de construction du bâtiment et des travaux publics. Josiane Mambou Loukoula Légendes et crédits photo :Photo: Emile Ouosso (au centre) lors de sa visite au BCBTP Notification:Non |