Enjeux politiques : la loi portant répartition des sièges promulguée dans les délais

Nombreux sont les Congolais qui pensaient que la promulgation de la loi sur la répartition des sièges par circonscription électorale pour les élections législatives, provinciales, municipales et locales allait prendre du temps, jusqu’à impacter négativement sur le chronogramme électoral. Ils ont été désillusionnés, le 8 mai, en apprenant sa promulgation par le président de la République, trois jours seulement après sa transmission à la suite d’une procédure parlementaire plutôt laborieuse. Cette annexe de la loi électorale a, en effet, été examinée scrupuleusement par les deux chambres législatives et subi toutes les corrections nécessaires. Sa dernière version avait été adoptée par les députés et sénateurs le 5 mai. Arès promulgation, le texte entrera en vigueur dès sa publication au journal officiel.

Le moins que l’on puisse dire est que le chef de l'État a respecté le délai fixé par le chronogramme électoral. Ce qui est une bonne chose quand bien même cette répartition des sièges a été confectionnée sur la base du fichier électoral de quarante millions d’enrôlés présenté par la Céni (hors diaspora), lequel fait l’objet de contestation dans la classe politique. En attendant l’audit de ce fichier, le texte promulgué a recensé au total cent quatre-vingt-une circonscriptions électorales pour la députation nationale avec un quotient électoral de 80 742 878 et  deux cent une circonscriptions électorales pour la députation provinciale.

Avec cinquante-cinq sièges à l’Assemblée nationale, Kinshasa est la plus grande circonscription électorale du pays. La capitale est suivie respectivement du Nord-Kivu (quarante-huit sièges), du Sud-Kivu (trente-deux), du Haut-Katanga (trente), du Kwilu (vingt-neuf), de l’Ituri (vingt-huit) et du Kongo Central (vingt-quatre).