Enjeux de l’heure : l'Angola appuie les résolutions du dialogue

Au menu de cette rencontre, la crise politique en RDC avec, en toile de fond, l’accord politique issu du dialogue qui prévoit une période de transition au terme de laquelle seront organisées les élections à l’horizon 2018. Intervenant à l’ouverture des assises, le président Edouardo do Santos n’a pas manqué de saluer la présence de ses pairs africains dans son pays et le consensus politique trouvé en RDC entre le gouvernement et une frange de l’opposition. « Je suis ravi, et je crois que c’est aussi une cause de célébration pour tous que notre réunion ait lieu juste une semaine après l’Accord signé entre le gouvernement de la RDC, certains partis de l’opposition et les forces de la société civile, dans le sens que l'élection présidentielle prévue pour la fin de cette année, qui n’aura lieu que le 29 avril 2018 », a-t-il déclaré. Il a estimé que les négociations ont culminé avec succès et dans l’intérêt des parties en cause, au regard notamment de l’implication de la Sadc, de la Cirgl et de l’Union africaine qui n’ont ménagé aucun effort pour atteindre cet heureux dénouement.

Pour le président angolais, cet accord politique est pour la paix en RDC. Et de poursuivre : « La création d’un gouvernement en RDC d’union nationale et de transition va mettre fin au climat de contestation et de déstabilisation qui a régné, et de préserver la paix et la stabilité, qui sont des conditions essentielles pour le fonctionnement normal d’un pays et des institutions (…) ». Edouardo do Santos salue le contenu dudit accord qu’il considère comme équitable et met en garde contre toute velléité consistant à saper ses fondements. « Pour ceux qui prônent la violence, il est important de savoir que c’est seulement dans un climat de paix et de stabilité qu’il est possible de réaliser un processus électoral sérieux, honnête et crédible », a-t-il lancé. Un pic ouvertement lavé au Rassemblement qui déclare ne pas adhérer aux résolutions de la Cité de l’Union africaine. À ceux qui pensent qu’un deuxième dialogue est possible, il a simplement déclaré : « Pas de dialogue pour le dialogue, mais de celui qui préserve et suscite la sagesse et qui conduit à des positions raisonnables et de consensus ».