Élections : la classe politique est parvenue à un consensus

Lundi 2 Juin 2014 - 15:45

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Au terme de deux jours de débats, les partis de la majorité présidentielle, du centre et de l’opposition républicaine, sont enfin parvenus, le 1er juin à Brazzaville, à s’accorder sur les divergences qui les opposaient autour des questions d’organisation des futures élections et de bien d’autres sujets

 

Ainsi, de façon consensuelle et en toute fraternité, en se prolongeant dans l’esprit de Dolisie, l’ensemble des acteurs politiques sont parvenus à asseoir un point de vue commun et concerté qui se regroupe dans une réponse à un certain nombre d’élaborations faites par le ministre de l’Intérieur.

Parmi les points en débat, figuraient les questions du calendrier électoral, de la réforme de la commission nationale d’organisation des élections (Conel) et du comité de suivi, en tenant compte des conclusions de Dolisie.

S’agissant de cet organe, les participants ont retenu que celui-ci reste tel quel mais avec des compétences élargies qui lui donneront un peu plus d’indépendance et de moyens d’action. C’est ce qui ressort de la réunion que le ministre de l’Intérieur avait eue avec les partis politiques le 22 mai dernier, réunion au cours de laquelle, le ministre de l’Intérieur avait demandé aux partis politiques de faire des propositions sur l’érection de la Conel en un organe indépendant doté de capacités d’évolution plus accrues qu’auparavant.

Outre cela, les participants ont également planché sur le financement et le plafonnement des dépenses des campagnes électorales. Il s’agit ici, de faire en sorte que ces dépenses ne dépassent pas un certain seuil. Le document qui a donc été arrêté de façon consensuelle, sera transmis au ministre qui va, à son tour, l’intégrer dans le texte modificatif de la Conel. Une fois que cela a été fait et ceci par rapport au calendrier électoral, il sera vu si les dates fixées pour les élections par le ministre de l’Intérieur seront maintenues ou modifiées.

Quant au comité de suivi, il s’agira simplement de modifier le texte constitutif tout en lui conférant les compétences de suivi de la mise en œuvre des différentes concertations. Il faut faire remarquer, a souligné un des participants, « que ce comité ne relève pas de la compétence du ministre de l’Intérieur étant donné que celui-ci est placé sous l’autorité du chef de l’État ».

Clôturant les travaux de cette concertation, le Secrétaire général du Parti congolais du travail (PCT), en sa qualité de président de la majorité présidentielle, a d’abord félicité tous les participants à cette rencontre. « Celle-ci a été une rencontre importante pour ne pas dire inédite aux yeux du monde, et a montré la grandeur et la maturité de la classe politique congolaise. Sans arbitre, nous avons échangé sans passion sur les questions d’intérêt national, sur les préparatifs des élections. Nous avons prouvé que nous sommes responsables et nous devons continuer sur cette voie », a-t-il déclaré.

 

 

 

 

Jean Jacques Koubemba

Légendes et crédits photo : 

Les participants.