Élections des fédérations sportives : le Cnosc s’explique sur la réouverture des candidaturesSamedi 2 Novembre 2013 - 13:17 Le but visé par la procédure est d’éviter les vacances dans les quatorze postes à pourvoir en plus de la présidence des fédérations, en cas de désistement des candidats Le secrétaire général du Comité national olympique et sportif congolais (Cnosc), Jean-Paul Ngaloua, a dissipé les zones d’ombre quant à la réouverture des candidatures pour les élections qui pointent à l’horizon au sein des fédérations de boxe, d’athlétisme et de handball. Puisque la décision est jusque-là contestée par certains candidats. Le 2 octobre, en effet, le Cnosc saisissait la Chambre de conciliation et d’arbitrage du sport (CCAS) pour avis sur la révision du corps électoral en vue de son amélioration et l’ouverture des candidatures aux postulants autres que ceux mis en compétition lors des premières élections invalidées. Sur la première question, l’avis de la CCAS était positif, tandis que sur la seconde la structure judiciaire du sport émettait un avis négatif. Pourtant, le Cnosc décidait par la suite de la réouverture des candidatures, tenant compte de la valeur juridique d’un avis qui diffère d’une sentence. Seulement, quelques candidats à divers postes refusent de l’entendre de cette oreille. Ainsi, le secrétaire général du Cnosc a tenu une conférence de presse, le 31 octobre à Brazzaville, pour éclairer la lanterne du public sportif. Il a souligné, dans son argumentaire, la différence entre les élections législatives mettant aux prises deux candidats au deuxième tour pour un seul poste et celles des fédérations pour lesquelles quatorze postes sont à pourvoir en dehors de celui du président. En cas désistement d’un ou de plusieurs candidats, a-t-il poursuivi, les postes seraient vacants à défaut de choisir subjectivement les candidats séances tenantes lors des assemblées générales électives prévues le 17 novembre. « La vacance de postes est compromettante parce qu’au lendemain de ces élections, les bureaux exécutifs, au grand complet, doivent s’atteler à préparer les onzièmes Jeux africains de Brazzaville de 2015 », a indiqué le secrétaire général du Cnosc. Il a, par ailleurs, expliqué qu’en aucun cas le Cnosc avait bafoué les décisions de la CCAS, comme le soulignent certains candidats. Puisqu’un avis n’est pas une sentence, il revenait donc au Cnosc d’approuver ou non l’avis de la CCAS. Le contraire se serait produit si c’était une sentence impliquant une soumission immédiate. « Nous tenons à apaiser l’opinion. Il n’y a aucun nuage entre la CCAS et le Cnosc, sauf pour ceux qui n’ont pas encore compris la portée d’un avis juridique », a déclaré Jean-Paul Ngaloua. Le secrétaire général du Cnosc a invité les candidats à l’apaisement et à s’investir pour que les élections se passent sans heurts, en toute sportivité et dans le fair-play. Jean-Paul Ngaloua a rappelé que les présidents qui seront élus avec leurs bureaux travailleront de concert avec le Cnosc à l’amélioration des performances des athlètes. D’autant plus que ces derniers doivent amorcer la préparation des Jeux africains de la jeunesse en mai 2014 à Gaborone au Botswana, les Jeux olympiques de la jeunesse en août 2014 0 Nanjing en Chine, les Jeux africains à épreuves qualificatives en 2015 à Brazzaville ainsi que les Jeux olympiques d’été en 2016 à Rio de Janeiro au Brésil.
Rominique Nerplat-Makaya Légendes et crédits photo :Photo : Jean-Paul Ngaloua exposant sur la réouverture des candidatures. (© Adiac) |