Échos des Jeux africains : Thomas Bakala définit le plan de préparation des badistes congolaisJeudi 6 Août 2015 - 16:30 Le badminton congolais a entamé depuis près d’un mois sa préparation pour les Jeux africains à Pointe-Noire avec pour ambition de gagner les médailles peu importe la valeur. Six joueurs locaux dont trois filles et trois garçons sont internés à Sueco. Ils affûtent leurs armes à l’espace trentenaire total sous l’encadrement du directeur technique national et de ses deux assistants. Ils font la séance de fitness dans la salle d’un hôtel de la place. Du point de vue technique, rien ne leur manque, a souligné le président de la Fédération congolaise de Badminton (Fécobad), Thomas Bakala. L’État, a-t-il commenté, a mis les moyens en jeu pour que les athlètes se préparent dans des meilleures conditions. « La seule difficulté était le matériel qui n’accompagnait pas ces efforts. Maintenant cela a été reglé, tout est rentré dans l’ordre. Les enfants se sont donné à cœur les Jeux africains. Maintenant qu’ils ont les moyens, ils ont encore découplé les efforts, je crois que côté technique, il n’y a pas de problème », a confié le président de la fédération. De quoi pousser le bouchon des objectifs loin que prévu.« Toutes les conditions sont réunies pour qu’ils fassent une bonne préparation même si elle est de courte durée. Côté préparation, ils sont conscients qu’ils jouent à domicile et ils aimeraient bien glaner quelques choses. » Outre les locaux qui, selon le président de la Fécobad, ont un niveau africain acceptable, l’équipe congolaise sera renforcée par les joueurs de la diaspora. Dimitri Mboungou qui évolue à Bordeaux sera le plus attendu chez les garçons. La fédération multiplie par contre des initiatives pour conquérir chez les dames Aisse Soukouna, une française d’origine malienne. « Nous avons une dame que nous tentons depuis un bout de temps à lui donner la nationalité congolaise. Elle a été ici, cela n’avait pas marché. Elle est repartie déçue. Nous essayons de rattraper cela avec la commission sécurité. Elle sera ici le 25 août parce que là-bas, elle est dans un club qui ne peut pas la lâcher avant. Les conditions d’entraînements sont meilleures qu’ici. Elle a la charge d'un club où elle entraîne les petits enfants », a commenté le président de la Fécobad. Thomas Bakala compte aussi sur l’expertise de ses entraîneurs, lesquels entraîneurs ont bénéficié pendant près de deux mois à une formation en Chine. « Nous avons des entraîneurs qui ont été en Chine. Ils y sont restés près de deux mois. Ils ont été formés par des encadreurs chinois. Vous savez, la Chine c’est le numero 1 au badminton au niveau mondial. Ils sont bien encadrés. » James Golden Eloué Légendes et crédits photo :Thomas Bakala, président de la Fécobad (Photo Adiac) Notification:Non |