Eau potable : des produits chimiques pour le traitement d’eau de Djiri

La direction générale de la Société nationale de distribution d’eau (SNDE), sous la conduite de Freddy Mbongo Kanga, responsable de production du complexe de Djiri, a organisé une visite guidée sur le site au profit des journalistes appelés à servir de relais auprès de la population, pour démentir l'opinion selon laquelle l’eau produit par la SNDE ne serait pas de bonne qualité. Il s'est agi pour cette société d'enlever le doute sur la qualité de l’eau fournie et vulgariser les produits utilisés dans son traitement.

Alliant connaissances théoriques et pratiques, les enseignements donnés ont porté sur plusieurs modules, entre autres,  les procédés classiques de traitement d'eau. Avant d’être disponible au robinet, l’eau passe par quatre étapes : la pré chloration – l’injection du chlore - la clarification qui permet l’élimination des particules en suspension. Après son passage à travers des grilles qui retiennent des matières les plus grosses, l’eau est acheminée dans des bassins dits de décantation. Là, sous l’effet de leurs poids, les particules gravitent vers le fond où elles se déposent. L’eau décantée est ensuite filtrée à travers une ou plusieurs couches de substrat granulaire, comme du sable, qui retient les particules résiduelles, les plus fines.

La désinfection 

En fin de traitement, la désinfection permet l’élimination des micro-organismes  et pathogènes (bactéries et virus). On utilise pour cela un désinfectant chimique comme le chlore (…).

Telle que présentée par le responsable de production Freddy Mbongo Kanga, l’usine consomme en sulfate deux tonnes et demie par jour, une tonne en chaux et demi tonne en hypochlorite par jour.

La capacité de pompage est de 8000 m3, et refoule 7500 m3 par heure. Les quatre-vingt-quinze tonnes de sulfate de calcium livrées ont une durée d’un mois de consommation. Cent tonnes autres arriveront au mois d’octobre et quatre-vingt-quinze tonnes en novembre. Quant à l’hypochlorite, il a une durée de trois mois de consommation. Ainsi jusqu’à la fin de l’année, il n’y aura pas  de rupture, a-t-on appris des sources proches de la SNDE.

Devant la réticence de certains clients sur la qualité de l’eau, Freddy Mbongo Kanga, a fait savoir que l’eau qui est produit à l’usine de Djiri est contrôlée à chaque étape avant la sortie. Parlant de la coloration de l’eau, il a fait observer que « L’eau peut être claire et légèrement colorée, cela ne veut pas dire qu’elle n’est pas potable. Les paramètres de l’OMS nous demandent de la sortir même avec une coloration de 15. Mais, si vous voyez nos colorations, nous sommes toujours à moins de 5 ».

« Sur l’odeur de la javel, pour votre bonne information, dans les pays avancés, les gens consomment de l’eau seulement quand ils sentent l’odeur de la javel ; ça rassure que l’eau est désinfectée, mais cette javel est dosée », a-t-il précisé.