Droits de l' homme : Pierre Mabiala confirme l'observation des principes fondamentaux par le CongoJeudi 8 Décembre 2016 - 14:55 A la faveur de la journée internationale des droits de l’homme célébrée le 10 décembre de chaque année, le ministre de la Justice et des droits humains, Pierre Mabiala a rendu publique une déclaration dans laquelle il a indiqué que cette journée permet au Congo d’affirmer son engagement constant en faveur de la promotion et de la protection des droits humains. Cette année, a-t-il dit, la journée est placée sous le thème : « Défendez les droits de l’autre aujourd’hui ». La poursuite de cet idéal, a-t-il ajouté, implique, pour les Etats, l’observation des principes de la déclaration des droits de l’homme, la reconnaissance de tous les droits de l’homme et toutes les libertés fondamentales. « La République du Congo participe pleinement à l’accomplissement de cet idéal, d’autant que dans notre pays les droits de l’homme constituent un enjeu de démocratie et d’attachement aux valeurs universelles humanitaires », a-t-il déclaré. Le ministre a saisi cette occasion pour montrer les progrès que fait le Congo dans le cadre de la protection et de la promotion des droits humains au double plan national et international. Au plan national, a-t-il indiqué, le cadre juridique et institutionnel de promotion et de protection des droits de l’homme a été amélioré et enrichi par le renforcement du système national de protection des droits humains avec la pleine participation des acteurs publics et privés œuvrant dans ce domaine. « Faut-il rappeler que la nouvelle Constitution du 25 octobre 2015 constitue un instrument pertinent d’adhésion aux valeurs universelles de paix, de liberté, d’égalité, de justice, de tolérance, de partage et de dialogue. La Constitution garantit en effet, à chaque citoyen, tous les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels. Le caractère sacré de la personne humaine et le droit à la vie y sont consacrés. Les droits des minorités nationales et des catégories sociales vulnérables y sont garantis », a-t-il expliqué. Au Congo, a-t-il renchéri, la peine de mort est abolie, la torture est interdite, la liberté de croyance et de conscience sont garanties, de même que celle de l’information et de la communication. La législation congolaise, a indiqué Pierre Mabiala, garantit l’intégration dans l’ordre juridique interne des principes fondamentaux édictés par les instruments juridiques internationaux relatifs aux droits de l’homme auxquels le Congo a adhéré. Au plan international, Pierre Mabiala a noté que : « Le Congo a ratifié la quasi-totalité des conventions et traités internationaux relatifs aux droits de l’homme. Par ailleurs, le Congo participe et siège au sein de plusieurs institutions internationales et régionales œuvrant pour la promotion des droits de l’homme : le Conseil de sécurité des Nations unies ; la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples ; les organes du bureau international du travail ; l’Unicef et l’organisation internationale des migrations ». En matière de coopération avec les mécanismes internationaux et régionaux des droits de l’homme, a-t-il conclu, le Congo qui a activement participé au premier et deuxième cycle du processus de l’examen périodique universel, a par ailleurs renforcé sa coopération avec les mécanismes internationaux et régionaux des droits de l'homme.
Roger Ngombé Légendes et crédits photo :Le ministre Pierre Mabiala lisant la déclaration Notification:Non |