Dialogue national : la plateforme des associations de paix et de développement soutient le chef de l’ÉtatVendredi 3 Juillet 2015 - 15:45 Après la sortie officielle de la plateforme républicaine des associations de paix et de développement du Congo le 21 juin dernier, Joseph Christian Ndzinga Boubanga, président de cette structure a animé une conférence de presse le 2 Juillet à Pointe-Noire pour éclairer l’opinion sur leur démarche. Il s'est également prononcé sur les différents sujets en débat dans le pays, à savoir le changement ou non de la Constitution mais surtout sur l’adresse à la nation du chef de l’État du 30 juin dernier. D’emblée, Joseph Christian Ndzinga Boubanga, parlant de la plate-forme qui compte 43 associations a dit : « nous avons créé la plateforme pour participer de manière active à l’expression de la vie politique nationale. Quand dans un pays, il y a des contingences qui font que des points de vue soient divergents c’est à ce moment que les uns et les autres peuvent participer à l’apaisement de la vie politique nationale pour œuvrer à la consolidation de la paix, à la promotion de la culture de paix et au soutien des principes cardinaux de la vie démocratique dans un pays ». Pour lui, la plateforme ainsi créée est un cadre de réflexion, qui a des objectifs à atteindre. Elle jouit de sa liberté et n’est tractée par aucun parti politique ou aucun homme politique. « Nous sommes des hommes libres, susceptibles d’apporter notre expression dans le traitement de la question politique. Nous sommes là pour apporter notre réflexion dans la recherche de solutions qui vont faire que la paix se consolide dans notre pays, que la concorde soit sauvegardée, que l’unité nationale soit renforcée, que Nord et Sud soient un et indivisible ». Sur les raisons qui ont motivé la plateforme à prôner le changement de la Constitution, il a répondu « Cette Constitution pour nous n’est pas morale c’est-à-dire ne garantit pas les valeurs qui font que l’homme et son vécu soient maintenus dans le respect. À titre d’exemple, dans cette Constitution, le gouvernement ne peut démettre l’Assemblée nationale et inversement. Ainsi, l’on ne peut pas tolérer que les membres du gouvernement fassent ce qui est à leur guise et que l’Assemblée en fasse autant. Dans ces conditions nait l’impunité qui commence du sommet à la base. Le changement de la Constitution va donc permettre d'établir des mécanismes qui font que celui qui fait bien soit félicité et que celui qui fait mal soit sanctionné ». Le président de la plateforme soutient la démarche du président de la République qui a convoqué du 11 au 15 Juillet le dialogue national qui va réunir tous les Congolais pour parler des problèmes du pays. « Le président de la République a précisé que le dialogue que nous allons avoir s’appuie sur deux thèmes essentiels : la gouvernance électorale et l’avenir de nos institutions. On doit traiter la gouvernance électorale parce que dans notre pays les problèmes naissent toujours à l’issue des élections. Aujourd’hui, le chef de l’Etat nous donne l’occasion de nous asseoir pour discuter ensemble. Que la classe politique traite de toutes les questions qui tournent autour de la gouvernance électorale. Faire de sorte que nous n’ayons plus de problèmes lors des élections. Le message du 30 juin est donc une orientation décisive du Congo vers la démocratie ». Joseph Christian Ndzinga Boubanga a conclu que « le Président de la République a œuvré pour le pays. Aujourd’hui, il est au centre du développement économique et de l’action de la pacification de notre pays. Nous ne pouvons entamer aucune démarche sans tenir compte du chef de l’État, de son rôle institutionnel et constitutionnel mais aussi de son rôle moral. Voilà notre point de vue par rapport à la position du chef de l’Etat ». Hervé Brice Mampouya Légendes et crédits photo :Joseph Christian Ndzinga Boubanga
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