Dialogue : la date de la prochaine présidentielle fait polémiqueLundi 19 Septembre 2016 - 18:31 Majorité et opposition n’arrivent toujours pas à s’accorder sur ce point crucial de l’accord politique en gestation. Vital Kamerhe et ses pairs de l‘opposition tiennent à ce que la date de la prochaine présidentielle soit clairement mentionnée dans l’accord politique en gestation après refonte totale du fichier électoral. Alors qu’on croyait que les choses décantaient après qu’opposition et majorité se soient mis d’accord sur l’ordre des scrutins, force est de constater qu’on n’est pas encore totalement sorti de l'auberge. Le dialogue est de nouveau dans l’impasse. Et pour cause ? Les deux composantes ne s’accordent pas sur la date de la présidentielle. Ceci d’après Vital et ses pairs de l’opposition est une exigence majeure. Ils tiennent à ce que la date de la prochaine présidentielle soit mentionnée clairement dans l’accord politique en gestation après refonte totale du fichier électoral. Les délégués de l‘opposition tiennent effectivement à quitter la Cité de l’Union africaine en ayant une idée exacte sur le jour, le mois et l’année du scrutin présidentiel couplé aux législatives et aux provinciales. Ils sont soutenus dans leur position par les évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cénco) qui insistent sur ce détail sous menace de ne pas signer l’accord qui sanctionnera les travaux du Dialogue. Cette approche n’est pas partagée par la majorité dont les délégués présents au dialogue rejettent plutôt la balle dans le camp de la Céni, seule habilitée à leurs yeux, à fixer la date de la tenue de la présidentielle. Cela relève, selon eux, de ses prérogatives et il n’appartient pas aux composantes au dialogue de se substituer à la centrale électorale sur cette matière éminemment électorale. « Il appartiendra donc à celle-ci de publier un calendrier électoral car les options politiques ayant déjà été levées par le dialogue », soutient un cadre de la majorité. Et pendant que le dialogue touche à son terme, les divergences persistent encore entre la majorité et l’opposition notamment sur la modification éventuelle de la Constitution par voie du référendum, et sur l’inéligibilité de l’actuel président de la République par rapport au prochain scrutin présidentiel. Ces points qui devraient faire l’objet d’un débat à la plénière de clôture du 19 septembre, ont été renvoyés à ce 20 septembre. Alain Diasso Notification:Non |