Développement agricole : le PDARP annonce la fin de ses activités pour décembre prochain

Dans sa mise en œuvre, le PDARP a atteint ses objectifs de développement et de lutte contre la pauvreté. Sur le terrain, le bilan est le suivant : 1.251 km de pistes rurales réalisées ; 36 infrastructures de marché construites et 855 microprojets appuyés. Ces réalisations comprennent également la fourniture de semences de qualité et de boutures de manioc améliorées auprès de 403 agri-multiplicateurs.

« Jusqu’en 2010, le financement du projet était difficile. La contre-partie gouvernementale n’était pas versée normalement et cela n’a pas permis d’exécuter les travaux programmés durant la période allant de 2008-2010 », a expliqué le coordonateur du PDARP, Isidore Ondoki. Et de signaler par ailleurs : « La donne avait changé. C’est ce qui a permis au PDARP 1 d’avoir une fin heureuse. Pour réussir en effet, nous avons aussi pris en compte nos insuffisances, en obéissant aux recommandations et instructions du ministre de l’Agriculture et de l’Élevage puis celles de la Banque mondiale. »

Patronnant les travaux du comité de pilotage, le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, Jean Fulgence Mouangou, a révélé que le gouvernement et la BM avaient déjà initié les études qui permettaient de poursuivre ce projet. « Une échéance est en train d’être clôturée et il faut bien en tirer les leçons. Ouvrons nos réflexions sur les suggestions qui permettront de mieux rebondir sur l’échéance prochaine qui est déjà annoncée », a t-il déclaré.

Mis en œuvre en 2008, le PDARP est cofinancé à hauteur de 20 milliards FCFA par le Congo et la Banque mondiale. L’objectif étant d’améliorer les conditions de vie des populations rurales en augmentant leurs revenus, à travers notamment : l’adoption des technologies agricoles améliorées ; les services d’appui conseil ; la réhabilitation des pistes agricoles ainsi que la construction des infrastructures de marchés.

Entre autres actions menées par le PDARP, figurent : le renforcement des capacités des agents de l’Agriculture, de l’Élevage, de la Pêche et de l’Aquaculture. Le projet a également eu à appuyer les activités de production et génératrices de revenus.