Dette sociale : les ex- travailleurs du CNTF menacent d'arrêter les travaux de construction de SOCOTRAF

Rassemblés dans l'esnceinte du site  où les travaux de la nouvelle société anonyme et unipersonnelle de transport fluvial dénommée SOCOTRAF sont en cours de réalisation, les participants ont exigé que soit apuré le reste du montant lié au paiement de leurs droits de licenciement. Sans quoi, ils procéderont par voie de force à l’interruption des travaux de construction du siège de la nouvelle entreprise qui devra succéder au CNTF.

Cependant, en dehors de cette exigence, les anciens travailleurs du CNTF ont pointé du doigt leur ministère de tutelle et le comité de privatisation sur l’existence et le respect du rôle que jouent les formations syndicales. Ils ont également émis d’autres recommandations à savoir : le refus que leurs dossiers relatifs au paiement des droits soient appropriés par  les ministères de l’Economie, des finances, du plan, du portefeuille public et de l’intégration et par celui du transport ainsi que soit strictement respectés les accords sur le calcul des droits conventionnels validés par la commission technique. « Tant que l’Etat n’apurera pas les paiements de nos arriérés de salaires et des droits liés à la fermeture de l’entreprise CNTF on  ne parlera pas de SOCOTRAF ici et du démarrage des travaux. Nous acceptons de souffrir en silence », a déclaré l’assemblée.   

En effet, selon l’histoire, par arrêtés N°7703/MTACMM/MEFPPPI du 21 mai 2014 et N°151/MTAACMM du 15 août 2014, le gouvernement congolais avait résolu de mettre fin à la gestion intérimaire du CNTF ainsi qu’à ses activités.

Notons que dans le montant total de la dette, les anciens travailleurs du CNTF ont déjà perçu depuis le mois de mai 2015, une somme d’environ 1.533.397.765 FCFA.