Désenclavement : les travaux de construction de la route nationale n° 5 avancent normalement

Mercredi 16 Octobre 2013 - 18:08

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Les travaux d’aménagement de la route nationale n° 5, qui va de Madingou-Kayes à la frontière avec la République du Gabon, se réalisent à un rythme satisfaisant

Le député Raymond Bongo Mavoungou vient d’effectuer, du 10 au 14 octobre, une descente parlementaire dans sa circonscription de Nzambi (Kouilou) pour constater l’état d’avancement des travaux. Il a assuré aux populations que le plan d’aménagement prévoyait le bitumage de la route.

Les travaux, a-t-il rappelé, se réalisent sur trois tronçons. Le premier va de Madingou Kayes à Noumbi. Sur cette section, les travaux ont très bien avancé et la couche de latérite est étalée sur une bonne partie.

Pour ce concerne le tronçon Noumbi-Conkouati, et Conkouati-frontière de la République du Gabon, les difficultés pour la société chargée d’effectuer les travaux sont liées aux ponts sur les rivières Noumbi et Conkouati. À Noumbi, le pont, dont les études de faisabilité sont avancées, augure une fin heureuse des travaux. À Conkouati, les études sont en cours pour déterminer le lieu idéal de construction du pont, a précisé Raymond Bongo Mavoungou.

Par ailleurs, l’État a déboursé d’énormes sommes d’argent pour l’installation de deux bacs sur la Noumbi et le Conkouati. Mais l’entrepreneur traîne à effectuer les travaux. Pourtant, a affirmé Raymond Bongo Mavoungou, il a déjà perçu près de 90% du montant alloué pour la construction de ces deux ouvrages. « Les travaux sont exécutés à près de 30% », s’est plaint l’élu du peuple, qui a profité de l’occasion pour demander à l’État de contraindre l’entreprise à accélérer les travaux et de ne pas faire preuve de laxisme dans le décaissement des fonds.

Au cours des échanges avec ses mandants, Raymond Bongo Mavoungou a retenu que leur doléance majeure concerne la dévastation des champs de manioc et d’autres produits par les éléphants et autres buffles. Cet état de fait, a-t-il relevé, contraint les populations à quitter le district pour se réfugier à Pointe-Noire et au Gabon voisin. On note une diminution de la population dans le district de Nzambi, a-t-il souligné.

Les populations ont également rappelé que le Kouilou avait été la première expérimentation de municipalisation accélérée et que plusieurs infrastructures étaient inachevées. Le député les a assurées que le gouvernement multipliait les efforts pour l’achèvement de ces ouvrages.

Raymond Bongo Mavoungou a mis à profit cette occasion pour remettre des matériaux de construction, des tronçonneuses et autres matériels à ses mandants. En marge de sa visite, le député, également président de la fédération du Parti congolais du travail du Kouilou, a rencontré des militants pour leur expliquer que les meetings populaires organisés par la direction politique du mouvement étaient destinés à dénoncer l’ingérence de la France dans les affaires intérieures du Congo.

Roger Ngombé