![]() Démarrage Papakin : Les participants réfléchissent à la mise en œuvre du projetMercredi 12 Mars 2014 - 19:23 L’objectif est de partager ensemble les responsabilités collectives et individuelles dans les actions à entreprendre afin de garantir le succès de ce programme décennal.
Les participants qui se réunissent depuis lundi 10 mars à l’hôtel Venus en atelier de démarrage du Papakin, se sont repartis en sous groupes afin de dégager une vision commune pour la mise en œuvre effective et réussie de ce projet. Les interventions ont porté notamment sur l’accord de financement, la politique et les procédures anticorruption du FIDA ainsi que le rôle du FIDA et du gouvernement dans la conception et la supervision du projet. L’appui du Papakin aux organisations paysannes, la planification stratégique et opérationnelle, les procédures publiques de passation de marchés, le plan de passation de marché Papakin, le manuel et les procédures de décaissement, les indicateurs de suivi et évaluation… sont autant de sujets développés pendant les travaux. Dans le cadre du partenariat public-privé, les participants ont été exhortés sur le cas pratique pour la relance de la filière palmier à huile dans la zone d’intervention du Papakin, sur l’expérience du projet Texere Congo/Italie dans le Bas-Congo ainsi que l’expérience des villages agricoles au Bandundu. En sous groupes, les participants de Kinshasa, Bas-Congo et Bandundu ont présenté les problèmes et formulé des recommandations par rapport à la professionnalisation des organisations paysannes maraîchères et vivrières, l’intensification durable de la production maraîchères et vivrière, la réalisation et la réhabilitation des infrastructures hydro-agricoles, le désenclavement des zones de production ainsi que la coordination et la gestion du programme. Un projet des bénéficiaires Les bénéficiaires directs du Papakin seront 15.000 maraîchers à Kinshasa et au Bas-Congo ainsi que 100.000 ménages producteurs et transformateurs vivriers du Kwilu dans le Bandundu. Ce qui permettrait d’augmenter les revenus (148 à 440 $ USD par hectare pour les producteurs vivriers et de 493 à 1277 $ USD par 1.000 mètres pour les producteurs maraîchers) et d'améliorer les conditions de vie grâce à l’amélioration durable de la productivité et des niveaux de participation des producteurs dans les circuits de commercialisation. Le montant de ce projet s’élève à 115 millions de dollars américains. Le FIDA a mobilisé deux financements : un premier don de 68,4 millions en 2012 et un second financement de 39 millions prévus en 2017. La contrepartie de la RDC est de 5,4 millions équivalent aux droits, impôts et taxes grevant les contrats de prestation de services, équipements et travaux de génie rural. Les bénéficiaires quant à eux, cofinanceront les formations, les infrastructures privées, les aménagements et les équipements avec une contribution qui s’élève à 1,8 millions $ USD. L’INADES contribuera pour 260.000 $ USD en nature, c’est-à-dire les outils de formation, les équipements et les travaux de génie rural. Gypsie Oïssa Tambwe Légendes et crédits photo :Quelques participants à ces assises |