Débats : la problématique du « vivre-ensemble » au cœur d’échanges de haut niveau

Mardi 3 Juin 2014 - 11:56

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Le 10 juin, Journée de l’unité nationale célébrée en souvenir de la fin de la Conférence nationale souveraine de 1991, sera marqué cette année par d’importantes conférences et des débats sur le concept « du repli identitaire au vivre-ensemble »

Initiés par l’association Désir d’unité (ADU) que dirige le député Jean-de-Dieu Kourissa, ces échanges auront lieu à l’auditorium du ministère des Affaires étrangères et visent la promotion de l’unité et la cohésion nationales.

Universitaires de renom, hommes d’affaires et dirigeants de la société civile nationale seront les principaux intervenants lors de ces travaux qui entendent également accorder une place aux élèves et étudiants.

Théophile Obenga analysera les notions de « repli identitaire et conscience historique nationale » ; Mahamade Savadogo s’intéressera à « la place de l’autre dans la construction de la culture de la paix en Afrique » ; et Hervé Diata, quant à lui, présentera, sous l’angle économique, le lien entre « le repli identitaire et la cohésion sociale ».

Les présidents des chambres de commerce de Brazzaville et Pointe-Noire, Paul Obambi et Didier Charles Mavuezela, enrichiront les assises de leur expérience en traitant respectivement des effets du vivre-ensemble dans l’entrepreneuriat et de l’impact des dérives identitaires sur le développement économique et social du Congo.

Outre les aspects historiques et économiques, la « Journée du vivre ensemble » examinera aussi les aspects philosophique, politique, juridique et sociologique de la problématique en débat, avec des intervenants tels que Grégoire Léfouoba, Germain Céphas Ewangui, etc.

Le 10 juin 1991, les travaux de la Conférence nationale souveraine, qui a marqué l’avènement de la démocratie au Congo, s’achevaient sur des gestes symboliques d’unité nationale tels que la séance de lavage de mains entre les acteurs de la vie publique nationale et la plantation d’arbres dans la forêt dite « de l’Unité nationale », au centre de Brazzaville.

Thierry Noungou