Cyclisme : le projet du premier tour du Congo en étude

François Malanda, Teixera Samba, Guy Mbandza Nkodia et André Thibault des catégories d’élite et master ont à la fois assuré la vulgarisation du cyclisme congolais et la visibilité de la route Brazzaville-Pointe-Noire qu’ils ont parcouru en trois étapes notamment : Brazzaville-Mindouli, Mindouli-Dolisie et Dolisie-Pointe-Noire. Un circuit estimé à 530 km x2 puisqu’il s’agissait d’un aller et retour.

Partis de Brazzaville, le 29 juin par le viaduc,  le peloton qu’ils  ont formé est  arrivé le 6 juillet devant le ministère des Sports et de l’éducation physique. Ils ont été félicités par le ministre des Sports et de l’éducation physique et l’ambassadeur de l’Italie. C’est Andrea Mazzella qui a mis les coureurs en route, prenant lui-même le départ seulement et pas l’arrivée.  Techniquement, a souligné Ampha Massikini, l’officiel technique chargé de l’organisation, la mise en jambe s’est bien déroulée. Il n’y a eu selon lui,  ni d’abandon,  ni d’ennuis mécaniques. Il n’y a pas non plus eu de cas de maladie ou de cas d’accident dans le peloton qui roulait.

A l’arrivée des coureurs, l’ambassadeur de l’Italie a déclaré que le temps était venu pour que le Congo emboite le pas aux autres pays à l’instar de la République démocratique du Congo, Burkina Faso… qui ont déjà leur tour du cyclisme. « En six jours, ils ont fait  plus de 1200 KM soit 200 Km par jours à vélo y compris les montagnes du Mayombe. C’est un geste athlétique exceptionnel. Ça va promouvoir le cyclisme et leur donner  le courage et de  la confiance. Vous savez que dans d’autres pays, il y a un tour. Je pense que le moment est venu avec toutes les infrastructures dont dispose le pays pour réaliser le tour du Congo », a indiqué Andrea Mazzella.

Léon Alfred Opimbat a, quant à lui, reconnu que le Congo a maintenant des possibilités d’organiser une compétition de qualité qui partira du Nord au sud. Il a instruit les gestionnaires du Cyclisme congolais à faire en sorte que le rêve du tour du Congo devienne réalité.

 « Cette première étape qui n’est qu’une étape de vulgarisation pour aller vers la mise en œuvre d’une étape stratégique qui pourront prendre en compte le sport d’élite également parce que comme dans d’autres pays , il y a des compétitions de cyclisme qui font les tours des pays. Nous sommes dans la première étape de la mise en œuvre du tour du Congo. Les jeux africains ont permis de mettre à disposition  à la Fécocy des outils ; aujourd’hui, ils n’attendent qu’à s’organiser pour que nous puissions aller plus loin dans le velo », a précisé le ministre. Selon les spécialistes, la réalisation du tour nécessite l’implication des sponsors.