Cyclisme : François Malanda dénonce la mauvaise gestion de la fédération

François Malanda qui se dit détenteur d’une attestation d’entraîneur est en colère contre la Fédération congolaise de cyclisme(Fécocy). Celle-ci ne gère pas, selon lui,  la petite reine comme il se doit.  Pour lui, les dirigeants sont venus au cyclisme pour se servir et non pas pour promouvoir la discipline dans le pays.  

Sans réussir le pari de l’organisation des courses au niveau national, la fédération, s’étonne-t-il, arrive toutefois à sélectionner des coureurs pour aller représenter le Congo à l’étranger. Sur quelle base, s’est-il interrogé ? Pour lui, depuis la mise en place des nouvelles instances dirigeantes, aucune course n’a été organisée par la fédération. Seules les ligues se battent pour occuper les cyclistes.  « La fédération sélectionne quelques cyclistes. Elle les emmène à l’étranger pour représenter la nation alors que les ligues ne sont pas au courant. En procédant de la sorte, elle fait passer du temps aux athlètes », a-t-il estimé. 

François Malanda alias Tshias Moundélé a, d’ailleurs, expliqué qu’actuellement  les Ligues et la fédération ne parlent pas le même langage. Pour preuve, cette dernière n’est plus invitée aux activités organisées par les ligues. La faute d'un individu a tiré les ficelles pour que la Ligue de Pointe-Noire soit suspendue.

« Aujourd’hui, la Ligue de Pointe-Noire est suspendue, parce qu’il y a un cycliste qui veut tout manager. Il ne s’entend pas avec le président élu de cette ligue . C’est lui  qui prend les décisions alors que  c’est un cycliste. Il dit à celui qu’ils ont placé à la tête de la fédération qu’il ne faut pas considérer cette ligue », a souligné cet ancien vice- champion du Congo.

Il a ajouté qu' « au niveau international, il y a des invitations qui tombent, malheureusement la boîte e-mail de la fédération est gérée par un coureur. C’est lui qui fait tout et c’est encore lui qui choisit lesquels doivent partir », avant de révéler que la distribution des vélos acquis pendant les Jeux africains se fait par sentiment.

François Malanda a, en outre, contesté la thèse développée par le président de la Fécocy selon laquelle les coureurs congolais avaient effectué quatre voyages avec les moyens de la fédération lors d’un échange avec le ministre des Sports et de l’éducation physique.  « Je dis non. L’organisateur d’un tour invite toujours les pays participants en leur envoyant les billets, tout en assurant leur prise en charge du début jusqu’à la fin de la compétition. Il n'y a aucun président de la fédération du cycliste qui fait voyager des athlètes avec ses propres moyens », a-t-il martelé.