Croissance économique : les femmes très actives dans la production

Preuve de la montée en puissance, les initiatives ne cessent de voir le jour pour tenter d’encadrer les femmes actives. Parmi elles, l’on cite la naissance du Groupement d’intérêt ou dynamique des femmes entrepreneures et agricultrices de la RDC (GIE - DYFEAC) dont la mission est de lutter contre la pauvreté à travers l’initiation des femmes à l’agriculture et à la culture d’épargne.

Lancée officiellement le 9 mars, cette plate-forme a réussi à mettre au point un programme d’action qui séduit le gouvernement. En effet, ce dernier, par le truchement du ministère des Petites et moyennes entreprises (PME) et Classe moyenne, vient de promettre le soutien public aux actions du GIE – DYFEAC. Selon Pancrace Bohongo, ministre en charge du secteur, l’appui du gouvernement va davantage se concentrer sur les sessions de formation aux pratiques agricoles, aux méthodes d’épargne et à l’entrepreneuriat individuel.

Le ministère a insisté sur certains objectifs communs, notamment la lutte contre la pauvreté. Mais le GIE – DYFEAC veut aller plus loin et projette même de créer progressivement des coopératives d’épargne agricoles sur l’étendue du territoire national. En se concrétisant, ce projet va tout simplement aider la RDC à surmonter la pauvreté galopante qui a fini par gagner également le monde rural.

En définitive, il convient de mettre un accent particulier sur les priorités qui devront s’articuler sur l’urgence de former, d’encadrer, de promouvoir et de mieux intégrer les femmes entrepreneures afin de mieux les faire participer dans le système de reproduction qualitative et quantitative des denrées locales ainsi que de commercialisation. Plusieurs domaines bénéficient actuellement d’un regain d’intérêt du monde des affaires, notamment l’agriculture, la pêche, le petit élevage, la coopérative agricole et le commerce import-export.