Création d’emplois : les besoins annuels approchent le million

Le défi à relever est à la portée de la RDC mais il y a des préalables importants, a mis en garde le ministère. En effet, il est indispensable que la croissance de l’économie nationale cesse de ne reposer que sur une province (le Katanga), un secteur (les mines) et un produit (le cuivre). Il est important de réussir le processus de diversification de l’économie nationale au regard des opportunités intéressantes dans les secteurs de l’électricité, des hydrocarbures, des infrastructures, des banques et des finances, des assurances, des nouvelles technologies et de l’agriculture.

Dans son appel aux investisseurs potentiels tant nationaux qu’étrangers, le gouvernement a rappelé certaines garanties désormais offertes aux milieux des affaires, notamment l’adhésion à l’Ohada, à la Convention de New York et à la Miga ainsi que la signature de plusieurs conventions bilatérales. Mais il y a d’autres incitations dans le  Code des investissements. Il a cité certaines exonérations dont celles qui touchent l’impôt sur les bénéfices et profits, le foncier et les droits d’entrée des matériaux industriels.

En bonne place également, il y a toutes les dispositions attrayantes contenues dans le Code agricole et la loi sur les Zones économiques spéciales. En effet, le grand défi est d’arriver à transformer progressivement le pays en producteur des biens. Ainsi il pourra tirer un large profit de l’union douanière et du marché commun Sadec-Comesa. Et les réformes en cours convergent dans le sens d’assurer la compétitivité de l’économie nationale qui devrait enregistrer cette année un taux de croissance de 10,3%.