Coupe de la Cémac : le trophée rétrocédé pour une nouvelle mise en jeu

Samedi 16 Novembre 2013 - 12:26

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

La Fécofoot a rendu la coupe à la commission de la Cémac en vue de sa remise en jeu dans le cadre de la huitième édition de la compétition qui se disputera du 9 au 21 décembre au Gabon

Une délégation des représentants de la commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac) a réceptionné la coupe le 15 novembre à Brazzaville. C’est le secrétaire général de la Fécofoot, Badji Mombo-Wantété, qui a procédé à la remise du trophée. Puisque le Congo en était détenteur. Les Diables rouges avaient, en effet, remporté la toute dernière édition disputée en 2010 devant le Cameroun aux tirs au but après un match nul d’un but partout. En dehors du titre qu’ils ont empoché en 2007 face au Gabon suite à courte victoire de 1-0.

Après trois ans de passage à vide, la coupe sera donc remise en jeu du 9 au 21 décembre au Gabon dans le cadre de la huitième édition. Six équipes représentant les pays de la sous-région, réparties en deux poules, vont se la disputer. Il s’agit du Gabon, du Cameroun et la Guinée équatoriale dans le groupe A, et du Congo, du Tchad ainsi que de la République centrafricaine dans le groupe B. Le principe voudrait que l’équipe qui remporterait le trouphée trois fois consécutivement le détienne de manière définitive. Ce pari ne pas sera réalisé, d’autant plus que les pays vainqueurs de cette coupe n’ont fait de succès qu’en dents de scie. Même si le secrétaire général de la Fécofoot a assuré que le Congo effectuerait le déplacement du Gabon pour conserver le trophée.

Soulignant l’importance de cette compétition, le directeur de l’Enseignement supérieur chargé, entre autres, des Sports et de l’Intégration de la jeunesse de la commission de la Cémac, Dieudonné BM’Niyat-Bangamboulou, a expliqué que le but était de vendre l’image de la sous-région. Mais aussi de favoriser le brassage des peuples grâce au ballon rond. Ce dernier a par ailleurs assuré que toutes les précautions organisationnelles seraient prises pour que la compétition se passe dans de bonnes conditions. Dieudonné BM’Niyat-Bangamboulou s’en est assuré à l’issue d’une visite d’inspection au Gabon, pays hôte. Outre la descente circulaire qu’il a effectuée dans tous les pays qui prendront part à la huitième édition de la coupe de la Cémac avant de procéder au retrait du trophée à Brazzaville.

Le chargé de la communication de la commission Cémac, David Yingra, a, quant à lui, évoqué l’épineux problème du manque de sponsoring. Cette situation, selon lui, ne favorise pas la promotion des talents sportifs dont regorge la sous-région. Alors que dans d’autres parties du monde, le sponsoring fait vivre les équipes en dehors du soutien que le public peut apporter. Le manque de sponsoring, a rappelé Dieudonné BM’Niyat-Bangamboulou, fut à l’origine de la disparition de la Coupe de l’Udéac, précurseur de la coupe de la Cémac. « Nous sommes en train de réfléchir pour mettre en place un organe sous-régional de sponsoring pour résorber le problème », a-t-il déclaré. Car, le sponsoring, a-t-il poursuivi, permettra par ailleurs d'élagir la compétition à d'autres disciplines et à toutes les catégories.

Alfred-Placide Iloki, représentant de la commission de la Cémac au Congo, a également pris part à la cérémonie de rétrocession de cette coupe. Rendez-vous est donc pris pour le Gabon afin de découvrir le pays qui succédera au Congo, champion en titre.

Rominique Nerplat-Makaya

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : La rétrocession du trophée. (© Adiac) ; Photo 2 : La coupe de la Cémac. (© Adiac)