Cop 21 : la Caco-redd restitue les enjeux de la Conférence de ParisJeudi 14 Janvier 2016 - 18:15 Les membres de la société civile sous l’égide de la Caco-redd, la délégation des autochtones du Congo et les ONG , présents à la 21ème Conférence de Paris sur le climat, ont fait la restitution de leur plaidoyer le 14 janvier au ministère de l'Economie forestière et du developpement durable. De cette restitution, l'on retiendra que la Conférence de Paris a été une réussite et une opportunité de partager les expériences en matière de lutte contre le changement climatique mais, aussi la cohabitation entre les populations autochtones et les bantous. Carine Zère Nzimba, présidente de l’Association debout femmes autochtones du Congo a informé l'assistance sur sa présentation faite aux assises de Paris. celle-ci, a t-elle dit, a abouti à des contacts avec les différentes associations. Elle s’est dite satisfaite de la prise en compte de leur statut. Car, a-t-elle dit, les droits des autochtones dans notre pays connaissent une avancée. Par ailleurs, Rodrigue Louzolo Zoumbila, membre de la Caco-redd dans le département du Niari, a présenté lors de cette Conférence, l’impact environnemental de la brique cuite à Dolisie. Au cours de son plaidoyer, il a expliqué le danger que cause la fabrication des briques en terre dans les départements du Niari, de la Bouenza et de la Lékoumou. La brique cuite, a- t-il confirmé, brûle le bois et dégrade les forêts ainsi que l’environnement. La cop 21 a été un rendez- vous du donner et du recevoir. Les échanges ont été fructueux, « Nous avons reçu des propositions pour épanouir cette culture ». Pour sa part, Claire Assambo Kieli, membre de l’Organisation des femmes du Congo (OFC) et sénatrice, les rencontres de Paris leur ont permis de signer des accords de partenariat avec les sociétés qui luttent contre le dérèglement climatique et la société Gevalor, qui s’occupe de la valorisation des déchets organiques. Tous ces accords, reconnait Claire Assambo ont été favorables pour le Congo. Parmi ceux-ci figurent : la création des unités de fabrication de campogtage, l'amélioration des conditions de vie et de santé des populations congolaises, le renforcement de la compétence locale des femmes du Congo, le développement des activités génératrices de revenues dans le domaine des déchets, etc. « Notre engagement est de réunir les femmes du Congo en un réseau national pour la lutte contre le dérèglement climatique et l’adaptation sur plusieurs formes, il existe des associations qui œuvrent déjà sur ce domaine », a rassuré la sénatrice. De son côté, Bernard Mabounda, président de la Caco-redd a reconnu que les rencontres de Paris ont apporté beaucoup d’avancées considérables par rapport à ce qui se faisait hier, il y a eu des retombées financières qui ont été attribuées à nos Etats. « Hier nous avons mené le plaidoyer sur la mobilisation de ces fonds, cette fois-ci les engagements ont été pris pour que nous puissions récolter ces fonds dans les délais afin de les donner aux bénéficiaires. Notre participation n’a pas été vaine. Pour nous, Paris a été une réussite », a Conclu le président de la Caco –redd, avec l'espoir que « les lois prises à la Conférence de Paris soient appliquées ». Rosalie Bindika Légendes et crédits photo :Photo 1: Rodrigue Louzolo Zoubila lors de sa présentation, Photo 2 : le président de la Caco-redd explique
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