Coopération : les artisans congolais invités à exposer en Turquie

«Au mois de mai, la Turquie organisera la semaine africaine de l’artisanat à Ankara. L'ambassadeur est venu m’informer que les artisans congolais participeront à cette exposition aux côtés d’autres artisans africains. Nous allons, ensemble avec lui, voir les modalités de participation de nos artisans et identifier les produits qu'ils iront exposer », a précisé la ministre Yvonne Adélaïde Mougany, à l’issue de son échange, le 10 mars, avec le diplomate turc, can Incesu.

En organisant cette semaine africaine de l’artisanat, la Turquie, qui excelle déjà dans le domaine, veut promouvoir l’artisanat africain jugé peu dévéloppé et l'amener à être un pourvoyeur d'emplois. «Je suis venu avec un projet pilote, concernant la promotion de l’artisanat africain en Turquie, dont l’objectif fondamental est de promouvoir l’artisanat africain en général et l’artisanat congolais en particulier », a souligné Can Incesu.

En vue de renforcer les liens de coopération entre les deux pays, les deux personnalités ont évoqué la tenue prochaine de la commission mixte entre le Congo et la Turquie. À cette occasion, les deux parties procéderont à la signature de plusieurs accords économiques dont d’autres seront paraphés dans le domaine de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises. «Nous avons déjà plusieurs sujets sur lesquels nous travaillons. De nombreux accords sont en discussion et d’autres sont d’ailleurs prêts à être signés, dans le domaine de l’artisanat et celui des PME », a indiqué le diplomate turc.

Toujours dans le but de redynamiser la coopération économique entre le Congo et la Turquie, l’ambassadeur de Turquie au Congo, Can Incesu, a conféré, un jour auparavant avec le ministre de la Pêche et l’aquaculture, Bernard Tchibambéléla. Les deux responsables ont évoqué la nécessité d’une coopération économique bilatérale dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture. Le diplomate turc s'est dit très impressionné par le potentiel congolais en la matière. «Nous travaillons depuis un certain temps pour un accord de la pêche, surtout dans celui de l’aquaculture où nous nous sommes rapidement développés au cours de ces douze dernières années », a conclu Can Incesu.