Coopération économique : la Belgique veut accroître sa présence en RDCLundi 14 Septembre 2015 - 16:00 En tête d’une importante délégation d’une cinquantaine d’entreprises et d’un consortium de cent firmes belges, le vice-président et ministre de l’Économie, de l’Industrie de la région wallonne, Jean-Claude Marcourt, a présenté les secteurs de l’énergie et de l’environnement en général comme les deux branches prioritaires d’intervention des investissements belges. Jean-Claude Marcourt a jugé satisfaisante la mission qu’il a conduite en trois jours, tenue pour une étape préliminaire avec des contacts prometteurs. Dans les détours de l’entretien accordé à la presse à son terme le 9 septembre au restaurant Majestic, le ministre belge a par ailleurs mentionné l’interaction entre le secteur économique et scientifique. Il a ici relevé le projet en cours sur la sécurité des médicaments question d’assurer la population congolaise sur la qualité des produits qu’elle se procure. « Quitte à rappeler que la Belgique, plus spécifiquement encore la Wallonie, est le premier pays producteur de médicaments à la tête d’habitants. Et le premier producteur nominal de vaccin ». Du reste, c’est en Wallonie que sont menées les recherches pour le vaccin contre la malaria, a souligné le diplomate. Plusieurs rencontres ont été réalisées certes avec les autorités politiques mais également avec des entrepreneurs congolais. Jean-Claude Marcourt a fait état d’une dizaine d’entreprises contactées au matin du 9 septembre. Qu’il a été par ailleurs organisé un séminaire qui a servi à la présentation d’entreprises congolaises et belges. Outre les secteurs de l’énergie et de l’environnement précités, le ministre wallon a plus évoqué « des projets ambitieux qui se font jour dans le but de mesurer les enjeux de la formation supérieure en RDC ». Il a signalé l’entretien avec le Premier ministre Matata Ponyo, sur les « pistes à saisir pour améliorer cet environnement ». Il a du reste dit la volonté de l’Université de Liège de création à Kinshasa d’une School of management ou école de management qui prenne en compte les réalités actuelles du pays. La mission, conduite depuis le 6 septembre avec en perspective l’amélioration des relations entre la RDC et la Belgique, va en appeler d’autres. Car, de manière plus générale, la Belgique entend œuvrer dans tous les secteurs où elle fut présente par le passé dans le pays. En plus de cette large palette qu’elle a en vue de redynamiser, Jean-Claude Marcourt dit former le vœu que d’autres entreprises belges se joignent aux premières arrivées en éclaireur. Du reste, le retour au mois d’octobre de certaines d’entre elles prouve à suffisance que les conditions se trouvent réunies, au regard de l’amélioration du climat des affaires pour oser investir en RDC. De manière concrète, il est relevé que dans le domaine de l’agriculture, par exemple, un consortium de sociétés belges, wallonnes en particulier, qui entend implanter une usine de production industrielle de manioc en marge du parc agroindustriel de Bukanga Lonzo. Dans l’énergie, des suites de la mission, la société Altech safs déjà présente depuis quelque temps et œuvrant pour la purification de l’eau a obtenu du ministère de l’Industrie l’accord d’implantation d’une unité de fabrication dans la future zone économique spéciale de Maluku. En outre, il y est aussi envisagé l’établissement d’un centre de formation pour la construction de briqueteries industrielles. Notons qu’une nouvelle briqueterie industrielle est en construction à Kwilu Ngongo qui entend se servir de déchets de cannes à sucre. Nioni Masela Légendes et crédits photo : Le ministre belge Jean-Claude Marcourt face à la presse
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